L’aumônerie militaire musulmane a organisé une prière solennelle pour le retour de la paix au Burkina ce vendredi 17 décembre 2021 à Ouagadougou, à la mosquée du camp Sangoulé Lamizana. C’était en présence du ministre des Armées et des Anciens Combattants , Aimé Barthélémy Simporé, de l’aumonier militaire principal Cheick Aboubacar Compaoré et des autorités militaires, coutumières et religieuses.
Le retour de la paix au Burkina était au cœur de cette prière. Les fidèles ont aussi formulé des vœux à l’endroit des Forces de Défenses et de Sécurités (FDS), aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et tous ceux qui œuvrent pour que le Burkina Faso retrouve sa quiétude d’antan.
L’aumonier militaire principal Cheick Aboubacar Compaoré a indiqué que cette prière est considérée comme un appel solennel à ce que les fils du pays déposent leurs armes pour l’intérêt supérieur de la nation. « Nous devons ensemble au-delà de toutes les considérations nous donner les mains pour faire face aux divers facteurs sociaux, économiques, politiques et autres qui pourraient engendrer des conditions permettant aux organisations terroristes de recruter…. » Pour lui, le terrorisme est l’une des menaces les plus graves pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour la jouissance des droits de l’homme et le développement économique et social.
Le ministre des Armées et des Anciens Combattants a salué l’aumônerie militaire musulmane pour cette belle initiative. Il a profité de l’occasion pour remercier tous les leadeurs religieux dans leurs tâches perpétuelles de prière afin que le terrorisme soit vaincu. « Nous sommes reconnaissant pour les efforts que les différentes communautés religieuses font pour le retour de la stabilité et de la paix ». Il a par ailleurs, demandé à tous les Burkinabè de prôner la cohésion sociale, le vivre-ensemble, car cela va permettre de bouter le terrorisme hors du Burkina.
Notons que la prière a regroupé plusieurs septuagénaires venus des quarante-cinq provinces du Burkina qui ont observé un jeûne surérogatoire de plusieurs jours, accompagner d’une lecture du coran pour la paix au Burkina Faso.