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Retrait des forces spéciales « sabre » du Burkina Faso : « La France n’a pas le choix », selon Marine Le Pen

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Après le divorce presque consommé entre la France et le Burkina Faso en matière de stationnement des troupes françaises notamment le contingent de près de 400 forces spéciales françaises, la force Sabre, les commentaires et analyses de la classe politique française ont occupé la quasi totalité des plateaux de télévision en France.

La Présidente du Rassemblement Nationale candidate malheureuse aux dernières élections présidentielles en France a été on ne peut plus claire sur l’avenir des Forces spéciales françaises sur le sol du Burkina. Même si Emmanuel Macron veut continuer a jouer à la prolongation en attendant une  » clarification  » de la bouche du Capitaine Ibrahim Traoré président de la transition du Burkina.

« La France n’a pas le choix » et doit quitter le Burkina Faso après la demande faite par les autorités locales, selon la présidente du groupe RN (Rassemblement National), à l’Assemblée Nationale, Marine Le Pen.

Au cours d’une interview télévisée diffusée lundi matin à l’antenne de BFMTV, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle a considéré que Paris « ne peut pas se maintenir au Burkina Faso contre l’avis du gouvernement burkinabé ».

« C’est un échec absolument total après celui du Mali » a-t-elle déploré, affirmant qu’il s’agit de la conséquence « de l’intervention en Libye » qui a été « une erreur gravissime » qui a « déstabilisé l’intégralité de la région ».

Marine Le Pen assure que cette intervention décidée sous Nicolas Sarkozy a permis de « diffuser des armes un peu partout ».

S’agissant de la relation entre la France et l’Afrique, la députée plaide pour une politique qui ne soit « ni cupidité, ni charité ».

« Le plus important est de travailler en ayant conscience que nous sommes de nations souveraines à égalité », a-t-elle déclaré avant de fustiger l’Union Européenne, qui « conditionne toute une série d’aides à une évolution des lois, à une évolution des mœurs ».

Néanmoins, Marine Le Pen affirme qu’il « n’y a pas de sentiment anti-français » au Sénégal où elle était en visite ce week-end, et estime que ce sont plutôt « les dirigeants français, qui, à l’égard de l’Afrique, ont un comportement qui est mal ressenti et mal perçu ».

Qualifiant cette approche « d’erreur » qui empêche de créer les conditions d’une « coopération », l’élue du Nord souhaite « donner une priorité aux pays francophones notamment en matière de formation des étudiants » pour « qu’ils retournent là-bas aider au développement de leurs pays ».

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