L’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) tient un Atelier du 15 au 19 avril 2024 à Bobo-Dioulasso pour la rédaction d’un projet d’arrêté sur les contrats de rachats du surplus d’électricité solaire.
Des représentants du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, les acteurs de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) et de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité (ANEERE) sont en atelier à Bobo-Dioulasso pour la rédaction d’un projet d’arrêté sur les contrats de surplus. Du 15 au 19 avril 2024, ces acteurs devront proposer un arrêté sur les modalités de contrat type de rachat de surplus solaire qui sera transmis au ministre en charge de l’énergie, conformément aux exigences du décret N°2019-0902 portant modalité d’accès des auto-producteurs d’énergies renouvelables au réseau électrique et condition de rachat de leur excèdent d’énergie.
Pour le président de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE), Jean Baptiste Ky, les participants à cet atelier vont examiner le contrat type de raccordement et d’achat de l’énergie électrique produite à partir d’une installation d’auto-production sur le réseau basse tension. Pendant ces cinq jours de travail, ils examineront le contrat de raccordement et d’achat de l’excédent de l’énergie électrique produite à partir d’installations photovoltaïques raccordées au réseau moyenne tension a précisé Jean Baptiste Ky. A l’en croire, le surplus d’achats d’énergie solaire permettra à la SONABEL d’avoir beaucoup plus d’énergie pour faire face aux besoins des consommateurs.
M. Ky a lancé un appel et a encouragé la population à la production d’énergies renouvelables, notamment le solaire, pour permettre à la SONABEL de s’améliorer et de combler son gap d’électricité.
Rappelons que l’ARSE qui fonctionne sous la tutelle du Premier ministère a pour mission d’assurer le contrôle des opérateurs du secteur de l’énergie , arbitrer les conflits entre les opérateurs et de veiller à la préservation des conditions économiques nécessaires à la viabilité du secteur tout en assurant le respect de la concurrence.