Ce 18 décembre le monde entier commémore la Journée internationale des migrants. C’est une journée qui permet de mettre en lumière les contributions inestimables de millions de migrants travers le monde. Pour marquer cette journée, le Réseau Syndical sur la Migration au Burkina Faso (RSM-BF), en partenariat avec la CSI-Afrique et IFSI Belgique a organisé un atelier de formation au siège de l’Institut National de Formation en Travail Social (INFTS) à Ouagadougou.
L’atelier de formation était placé sous le thème : «Journée Internationale des Migrants 2024 : Contribuer à une meilleure gouvernance des migrations de main-d’œuvre et à la protection des droits des travailleurs migrants grâce à un meilleur dialogue social, à la coopération syndicale et à des actions de plaidoyer.», il a regroupé des activistes, des acteurs de la migration, des syndicats membres du RSM-BF des journalistes et d’autres partenaires de la protection et la promotion des droits des travailleurs migrants au Burkina Faso. Durant cette journée les participants ont eu droit à deux communications en rapport avec le thème principal.
Pour le Coordonnateur de Réseau Syndical sur la Migration au Burkina, Pepin Zoringré, cette célébration au Burkina Faso revêt d’une grande importance d’où le choix de ce thème. « C’est une opportunité d’informer le grand public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs de la migration comme les droits fondamentaux et le développement durable. » a-t-il déclaré.
Le représentant de la CSI-Afrique Abdoul Karim Ouédraogo, dans son message a salué le Réseau Syndical pour la Migration au Burkina pour cet atelier à l’occasion de cette journée. Pour lui, 8O% des migrations en Afrique se passe à l’intérieur du continent et 20% à l’extérieur notamment dans les pays du Golf, l’Europe et dans d’autres continent. Les facteurs de ce phénomène sont entre autres les changements climatiques, le terrorisme, la recherche de meilleures conditions de vie, et les instabilités politiques. « C’est un phénomène qui doit être encadré, régulier, pour que les gens puissent migrer par leur choix et même, s’ils migrent par force qu’on puisse trouver des solutions pour pouvoir respecter leur dignité, les permettre de bien travailler et de mieux vivre, d’où la promotion des droits des travailleurs migrants qui est la mission principale de la CSI-Afrique.
Il a par ailleurs invité, les migrants qui sont en situation irrégulière de régulariser leur situation a travers les autorités compétentes afin d’éviter les problèmes. Il a invité les burkinabés qui veulent migrer dans d’autres pays de le faire dans la régularité en respectant la régulation des pays d’accueil.