Ceci est une réponses du Conseil National de l’Économie Informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), aux détracteurs du congrès national de renouvellement des instances du bureau exécutif national du 28 novembre 2024.
«Le Conseil National de l’Économie Informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), unique faîtière des organisations professionnelles du secteur informel de notre pays, vient par la présente clarifier la position du bureau exécutif national, face aux récentes sorties médiatiques d’une minorité de dissidents, suite au renouvellement de nos instances, le jeudi 28 novembre 2024 dernier.
Nous rappelons à nos lecteurs que le Conseil National de l’Économie Informelle du Burkina Faso assume pleinement aujourd’hui son rôle fédérateur et d’interface entre les organisations de travailleurs du secteur informel avec l’État et les autres partenaires au développement.
Le Bureau Exécutif National nouvellement constitué voudrait, au nom des travailleurs du secteur informel, réitérer ses sincères remerciements et gratitudes à Son Excellence Monsieur le Président du Faso, au Premier Ministre et à tous les membres du Gouvernement pour toutes les initiatives menées en matière d’accompagnement du secteur informel.
Le Bureau Exécutif tient à prendre l’opinion nationale à témoin que pour fournir l’information juste sur la période de renouvellement du bureau, conformément aux dispositions légales, une large concertation a réuni les membres du bureau exécutif et les présidents régionaux, les 24 et 26 octobre 2024. À ces rencontres préparatoires, tous les membres présents ont manifesté à l’unanimité leur volonté commune de faire prévaloir le consensus autour de la reconduction des membres du bureau exécutif national et des bureaux de région.
Conformément à l’article 29 des statuts actuels de la faîtière, les participants au Congrès sont :
les membres du Bureau Exécutif National (au nombre de 41) ;
les commissaires aux Comptes au niveau national (au nombre de 02) ;
les conseillers (au nombre de 14) ;
les délégués régionaux (au nombre de 13) ;
les délégués des Burkinabè de l’étranger (00).
Il y a lieu de remarquer à travers cette seule disposition que nos détracteurs ne connaissent pas vraiment le contenu des textes qui régissent le CNEI-BF, quand ils annoncent dans les médias que les participants devraient avoisiner 400.
Pire, certains parmi eux sont méconnus de notre base de données pour raison d’absence et/ou de démission, dont la dernière en date est celle du Secrétaire Général. Aussi, pour garantir la transparence du processus électoral dans le strict respect des principes d’indépendance et d’impartialité, telles qu’exigées par le ministère de tutelle technique, l’Étude de Maître B. Raoul DA, huissier de justice, a été saisi pour constater la tenue effective des dites élections et fournir l’encadrement juridique adéquat.
C’est l’occasion pour nous de remercier nos anciens membres aujourd’hui dissidents, qui nous ont permis d’atteindre le quorum par leur présence effective à Tenkodogo. Un aperçu de la liste de présence du congrès permettra à qui le voudra, de vérifier ces affirmations.
Aussi, à la date de clôture des dépôts de candidature pour le poste de Président du bureau exécutif, le vendredi 22 novembre 2024 à 15h00 (date), un seul dossier a été réceptionné par la Commission Nationale d’Organisation des Élections (CNOE). Il s’agit du Président sortant pour sa propre succession, Monsieur Salifou NIKIEMA.
Les statistiques officielles démontrent que l’économie informelle dans notre pays souffre d’un accès restreint à un ensemble d’outils et de facteurs de production, dont le financement, les locaux, le matériel et les équipements, les formations techniques et managériales, les débouchés commerciaux, etc. Relever ces défis permettrait d’augmenter la compétitivité, d’accroître le volume d’activité et d’amorcer logiquement le chemin vers la formalisation.
C’est pourquoi, le CNEI-BF voudrait interpeller les plus hautes autorités de notre pays à surveiller l’agenda des dissidents, qui pour nous, pourrait aller au-delà de toute considération liée à la gouvernance du secteur informel.
Pour notre part, les travailleurs du secteur informel réitèrent leur disponibilité et leur engagement à accompagner le Président du Faso, avec à sa tête, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, le Premier Ministre Jean Emmanuel OUEDRAOGO et l’ensemble de son Gouvernement, dans leur quête de solutions aux préoccupations concernant l’économie informelle. Nous invitons le Gouvernement à être toujours à l’écoute de ce secteur et à multiplier les cadres de concertation, tout en associant l’économie informelle aux processus de prise de décision.
Notre détermination reste sans faille pour œuvrer à l’atteinte de nos missions telles que déclinées dans nos textes, en dépit des menaces, à l’exemple de celles subies le 19 décembre dernier, et pour lesquelles nous prenons l’opinion nationale à témoin de la suite qui y sera réservée.
Le bureau national voudrait rassurer l’ensemble des partenaires qui ont toujours soutenu la faîtière, de sa résilience et sa pleine disponibilité à remplir ses engagements présents et à venir.
Vives nos vaillantes forces de défense et de sécurité ;
Que la paix et la cohésion sociale reviennent au Burkina Faso,
Ouagadougou, le 23 décembre 2024
Le Conseil National de l’Économie Informelle du Burkina Faso,
Pour le Bureau Exécutif National,
Le Président,
Salifou Nikiema»
Chevalier de l’Ordre de Mérite Burkinabè