L’Union nationale des associations des artisans miniers du Burkina (UNAAM-B) et ses affiliés, en collaboration avec le Syndicat National des exploitants miniers artisanaux du Burkina (SY.NE.M.A.B) tiennent une assemblée générale extraordinaire ce mardi 2 février 2021 à Ouagadougou. Cette Assemblée a connu la présence du ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières Bachir Ismaël Ouédraogo et le ministre délégué chargé de l’Energie, des Mines et des Carrières Aimé Zongo.
« Problématique de l’artisanat minier au Burkina ». C’est sous ce thème que se tient ce mardi 2 février 2021 à Ouagadougou, l’Assemblée Générale de l’Union Nationale des associations des artisans miniers du Burkina (UNAAM-B).
Cette organisation est saluée par le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières Bachir Ismaël Ouédraogo. « Le fait déjà qu’ils se soient mis ensemble pour essayer de trouver des solutions est une action salutaire », a salué le ministre Bachir Ismaël Ouédraogo.
En effet, l’exploitation artisanale de l’or « orpaillage » rencontre de problèmes liés à l’application des textes.
« Depuis 2016, nous avons des difficultés avec la Brigade Nationale Anti-Fraude (ABNAF). Cela est lié à l’application des textes qui pose beaucoup de problèmes sur notre secteur », a expliqué le président de l’UNAAM-B, Masmoudou Sawadogo.
Pour le ministre Bachir Ouédraogo, le mécanisme de financement du terrorisme est lié à l’orpaillage. « Vous avez aussi des explosifs qui se baladent dans ces sites et vous savez que ce sont les mêmes explosifs qui sont utilisés contre nos Forces de défense et de sécurité (FDS) », a-t-il affirmé.
C’est pourquoi, il est opportun que l’administration et les acteurs du secteur échangent pour trouver des solutions pérennes à tous ces problèmes que rencontre l’orpaillage au Burkina.
Le ministre Bachir Ouédraogo en relation avec le ministre délégué en charge de l’Energie, des Mines et des Carrières Aimé Zongo a promis d’accompagner ces acteurs de l’orpaillage.
« C’est en synergie que nous allons trouver des solutions pour ce secteur qui apporte beaucoup et qui est le premier produit d’exportateur pour le Burkina », a-t-il expliqué.
Il ajoute que « Les tests sont déjà en relecture mais nous allons le faire aussi en écoutant leurs recommandations. Je pense que nous avons déjà une équipe qui travaille sur la relecture des tests, et très bientôt vous allez voir les résultats ».
en rappel, plus de trois (03) millions de burkinabè travaillent dans le secteur artisanal minier. En pleine révolution depuis quelques années, l’exploitation artisanale de l’or au pays des hommes intègres est devenue une source de revenue pour les communautés locales et régionales.