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100 ans du Mouloud à Ramatoulaye : La cohésion sociale au centre de la célébration

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Les fidèles musulmans de la communauté Tidjania du Burkina Faso ont commémoré   les cent ans de la célébration du Mouloud (naissance du prophète Mohamed) à Ramatoulaye. Le lundi 18 octobre 2021 à Ramatoulaye, un village situé à 25 km de Ouahigouya, la cité de Naaba Kango. Situation sécuritaire oblige, la commémoration a eu lieu dans la journée. C’était en présence du président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé et de plusieurs autorités religieuses venues de divers horizons.

Le Mouloud c’est la commémoration de la naissance du prophète Mohamed. C’est une célébration qui a eu lieu le 12 du mois « Rabi Al Awal », qui est vu comme le mois de la naissance du prophète Mohamed. C’est une occasion pour les musulmans de se rappeler l’histoire du prophète, d’enseigner sa tradition, la Sunna, et se rassembler autour des grands idéaux de l’islam.

Une vue de la mosquée de Ramatoulaye

C’est sous le thème : « 100 ans de ferveur religieuse : quelles contribution de la Tidjania en matière de spiritualité, de vivre ensemble et de cohésion sociale pour la paix au Burkina Faso » que les musulmans Tidjania du Burkina l’ont célébré  à Ramatoulaye qui est une terre qui n’a jamais connu d’autres religions que l’islam et d’ailleurs son nom tire sa source dans plusieurs sourates du coran parmi lesquels on peut retenir la sourate AL IMRAN  « Fa fi rahamal lazina a-liyadatouhoum fi rahmatil-lahi » et la sourate ZOUMARATE page 53 ya ibadiyal lazina asrafou alla anfoussihim la taknatou mine rahmatoulahi .

Un aperçu des pèlerins sur le lieu

Le nom Ramatoulaye provient du saint coran, ce qui fait également sa particularité, c’est la résistance face aux harcèlements, l’oppression, le fanatisme religieux et l’islamophobie. Toute cette singularité a fait de Ramatoulaye une terre bénite, accueillante et d’hospitalité dont la cohabitation et la cohésion sociale n’est plus à démontrer au Faso.

Dr Sidi Mohamed Maïga

Pour le Dr Sidi Mohamed Maïga, fils du Cheick Aboubacar Maïga II, chaque musulman, qui a pris la parole au nom de son père,  après avoir consulté les textes fondamentaux doit bien s’approprier de la célébration du mouloud ainsi que son importance et ses mérites tout en sachant que l’islam est composé d’un ensemble de leçons de morale d’Allah pour faciliter la vie sur terre. Dans cet ordre d’idée Allah « soubhanahou wa ta ala » dans plusieurs verstes du coran enseigne aux fidèles la thèse du civisme et du vivre ensemble « TasouboulazinaIl ». Il a invité les musulmans à cesser les querelles et tensions et regarder ce qui les unissent davantage tel que les 5 prières quotidiennes, le jeune du ramadan et bien d’autres plutôt que les petits détails et faits divers qui peuvent les divisés malheureusement. « Je voudrais inviter chacun de vous de retour dans vos familles, dans vos villages, dans vos villes et pays respectifs à cultiver le vivre ensemble et la cohésion sociale pour une réelle consolidation de la paix au Burkina Faso et dans le monde ». A-t-il conclu.

Alassane Bala Sakandé

Le chef du Parlement Burkinabé, Alassane Bala Sakandé, a saisi cette belle occasion pour exhorter la communauté à la cohésion sociale et à la tolérance religieuse. Il a sollicité une prière spéciale et des bénédictions pour le retour de la paix  et une cohésion sociale véritable au Burkina Faso.

SOULEYMANE OUEDRAOGO

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