Ce samedi 20 février 2020 à Ouagadougou, le Réseau des Mouvements du Burkina Faso (RM/BF) était face à la presse pour donner son point de vue sur la crise qui secoue le secteur du transports au Burkina Faso.
Après leur rencontre avec les différents acteurs du transport à savoir (l’UCRB, le CBC, la FUTR/BF, le HCT/BF et le ministère), le RM/BF se dit habilité à faire un diagnostic de la situation. Et pour l’organisation, le point d’achoppement porte sur le leadership du président de l’OTRAF porté à la tête de la FUTR/BF à l’issue de l’élection de Bobo-Dioulasso. Pour preuve, sur les 19 organisations qui ont suivi le processus des élections de la faîtière unique, trois (03) se sont démarquées sans explications pour créer le Haut Conseil du Transport du Burkina Faso (HTC/BF).
Pour le RM/BF, le FUTR/BF reste l’unique représentant des transporteurs, et toutes les organisations qui se créent librement peuvent y adhérer ou pas, mais elles ne peuvent en aucun cas se substituer à la Faîtière, ni s’arroger ses prérogatives.
Le porte parole du RM/BF, Sidiki DERMÉ, estime que la délivrance du récépissé au HCT/BF a alourdi davantage le climat qui était déjà délétère. par ailleurs, le RM/BF lance un appel solennel au Gouvernement, afin qu’il prend à bras le corps la crise qui secoue le secteur du transport par des concertations avec les différents acteurs, tout en référant à la loi. Car, seule la légalité et la légitimité peuvent remettre de l’ordre dans le secteur, et permettre à la Faîtière de dérouler ses activités dans la sérénité.