Afin de mettre de la cohérence entre les différents textes, prendre en compte l’évolution du football actuel et les attentes des acteurs nationaux, prendre en compte les textes de la CAF et de la FIFA, les membres statuaires de la Fédération burkinabè de Football, sous la houlette du président Lazare Banssé ont adopté le samedi 4 mai 2024 à travers une assemblée générale extraordinaire dans la salle Zems-taaba de la fédération, les nouveaux textes qui qui gouverneront désormais la vie de la faitière du football burkinabè.
Installée le 24 janvier 2023, la commission chargée de la révision des textes, après plus d’un an de travaux à soumis quatre (4) textes que sont les statuts, le règlement intérieur, le code électoral, le règlement intérieur de l’assemblée générale pour adoption. Pour le vice-président de la commission Jean-Claude Ramdé, la révision des textes a pour but d’opérer les changements qui intègrent le fonctionnement démocratique de structures, l’intérêt général, la transparence, la reddition des comptes et le civisme des membres.
Pour le juge Ramdé, sur les 9 textes, le processus de 8 que sont : les statuts, le code électoral, le code de discipline et d’éthique, le règlement général des compétitions, le règlement de la chambre national de solution des litiges, le règlement d’affiliation, le règlement intérieur, le règlement de l’assemblée générale est terminé. Le dernier concerne le règlement national sur l’octroi de licences de clubs, d’école, centre de formation, académie de football sera finalisé très prochainement a-t-il déclaré. Outre ces textes, il relèvera qu’il revient à l’assemblée de décider de reconnaitre l’association des arbitres, celle des entraineurs et encadreurs, l’association des anciens joueurs et internationaux et l’association de médecins comme membre avec voix consultative ou délibérative.
Répartitions des voix des différents membres
Outre la révision des textes, le vice-président de la commission dans son intervention a signifié à l’assemblée qu’elle aura à se prononcer sur la répartition des voix en ce qui concerne le football féminin et les ligues régionales, le maintien ou non de l’imposition des parrainages au candidat au poste de président de la FBF ; la limitation ou non des mandats du président, du vice-président et membre du comité exécutif, de statuer sur la compatibilité de membre du comité exécutif à celle de membre de l’organe dirigeant d’autres structures de la FBF.
Pour le président de la fédération Lazare Banssé, les diverses interprétations des textes actuels ont dicté la nécessité d’une révision salutaire. Aussi, la nécessité de se conformer aux textes de la FIFFA, nous permet selon le président de la FBF de consolider la cohésion et renforcer le sentiment d’appartenance à une famille, partageant les mêmes convictions et ayant des buts communs élevés. Tout en réaffirmant sa satisfaction aux membres de la commission de révision des textes pour le travail abattu, il a exhorté les membres de l’assemblée générale à observer l’esprit et le sens de l’intérêt général durant les assises pour l’adoption des textes. Pour le président Banssé à l’intention des membres, quelle que soit la qualité des textes, ils ne valent que ce que les hommes chargés de leur application valent, aussi a-t-il souhaité que chacun s’imprègne afin de saisir la portée et la substance.
Venu en observateur au compte des instances internationales, Philippe Tchere, directeur exécutif de l’UFOA-B a d’abord exprimé son plaisir d’être à Ouagadougou pour sa première sortie dans la zone. La présence des instances internationales a pour rôle d’accompagner et soutenir les fédérations et non d’être des gendarmes. Aussi, a –t-il rassuré de sa disponibilité et de sa présence la fédération burkinabè de football pour la bonne marche des questions d’intérêts mutuels.