Réunis en séance plénière, le vendredi 11 octobre 2024, les députés ont examiné et adopté un projet de loi qui va permettre au Burkina Faso de lutter contre la fraude de l’identité et de mieux planifier les actions de développement, informe le service de communication de l’ALT.
Les quatre Commissions spécialisées de l’Assemblée législative de transition (ALT) saisies pour avis et la Commission des affaires générales institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) saisie au fond ont toutes reconnu l’importance du projet de loi portant identification unique électronique de la personne physique, soumis à la sanction de la Représentation nationale.
Pour les députés, il va doter le Burkina Faso d’un cadre juridique et institutionnel sur l’identification unique électronique de base de la personne physique. Ladite loi permettra aussi de lutter contre la fraude de l’identité, tout en ayant une bonne maîtrise de sa population aux fins de mieux planifier les projets et programmes de développement.
C’est à l’unanimité que les 69 votants du jour ont donné leur caution au texte de loi, après les questions d’éclaircissements, de fonds et les réponses de la ministre Aminata ZERBO/ SABANE. La première responsable du département de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques, était à l’occasion, entourée de ses proches collaborateurs.