Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry, a remis son rapport de fin mission le lundi 26 juillet 2021 au président du Faso. Il s’agit d’un rapport qui fait le tour d’horizon des activités menées, les difficultés et les acquis. L’institution de Newton Ahmed Barry a également fait des recommandations afin d’améliorer les prochaines échéances électorales.
Environ 21 milliards de francs CFA, c’est le budget qu’ont utilisé Newton Ahmed Barry et son équipe pour l‘opération électorale. Sur ce point, le président de la CENI a indiqué qu’ils ont fait « moins cher que les élections de 2015 ». Un satisfecit alors pour lui, compte tenu de la situation sécuritaire et sanitaire.
« L’instabilité du code électoral »
Dans ledit rapport des élections générales, Newton Ahmed Barry a souligné que son institution est « revenue sur l’ensemble des péripéties qui ont accompagné les élections du 22 novembre 2020 ». De la situation sécuritaire à la pandémie du Covid-19 en passant par « l’instabilité du code électoral », le président de la CENI, accompagné de ses commissaires, est venu « montrer ce qu’ils ont pu faire ».
Revenant sur le contenu du rapport, NAB a avoué que l’organisation « n’a pas été facile ». Sur les conditions qui ont rendu cette organisation difficile, il a souligné que « l’instabilité du code électoral » n’a pas facilité les choses. Le code électoral, dit-il, a été changé trois fois en moins de trois ans dont deux fois dans la même année.
Toujours selon le président de la CENI, « la dernière modification qui a eu lieu à moins de 70 jours de l’élection n’a pas facilité tous les éléments ». Cependant, des points positifs sont à noter. Il a abordé notamment la question du ratio coût/électeur. Selon ses dires, il est d’environ 6$ (3000 F CFA). « En dehors du Rwanda où le coup électoral est de 1$, nous sommes parmi les pays qui organisent les élections les moins chères en Afrique», a affirmé le président de la CENI en fin de mandat.
Sur la crise qui secoue l’institution actuellement, Newton Ahmed Barry a estimé que chacun doit porter sa croix. « Nous parlons de notre mandat. Le reste appartient à ceux qui viendront », a-t-il lancé. Il faut noter également que des recommandations ont été formulées afin d’améliorer les prochaines échéances électorales.
Source : Burkina 24