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Déclaration de politique générale du Premier ministre : Après l’onction, place à l’action !

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Le nouveau Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo était devant l’Assemblée législative de Transition (ALT) le 27 décembre 2024 pour sa Déclaration de politique générale (DPG). Il est ressorti de l’hémicycle avec l’onction des membres de l’ALT qui ont adopté la politique qu’il compte mettre en œuvre avec 71 voix sur 71. Après l’onction du Législatif, place donc à l’action pour le bonheur des Burkinabè !

Vingt jours après sa nomination au poste de Premier ministre en remplacement de Me Apollinaire Kyélem de Tambèla, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo est allé satisfaire à une obligation constitutionnelle à l’Assemblée législative de Transition (ALT). Il s’agit de la Déclaration de politique générale (DPG) que tout nouveau Premier ministre est tenu de faire conformément à l’article 63 de la Constitution qui dispose que « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Et c’est donc ce à quoi le nouveau chef de gouvernement s’est plié en passant toute la journée du 27 décembre 2024 à l’ALT. D’abord, pour décliner sa politique générale. Ensuite, répondre aux questions des membres de l’Assemblée transitoire. Et, enfin, se faire investir à travers l’adoption de la DPG conformément toujours à l’article 63 de la Loi fondamentale qui dispose que « Cette déclaration est suivie de débats et donne lieu à un vote. L’adoption de cette déclaration vaut investiture ».

Ce fut un sans-faute pour le nouveau Premier ministre dont la DPG a été adoptée à l’unanimité à savoir 71 voix sur 71. Le chef de gouvernement a donc le quitus pour exercer ses fonctions en toute légitimité et carte blanche pour mettre en œuvre ses chantiers prioritaires. Lesquels chantiers ont été consignés dans un document de 20 pages dont la lecture a pris un peu plus d’une heure.

La DPG de Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo est bâtie sur huit (08) axes majeurs allant de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale à la cohésion sociale et à la consolidation du rayonnement diplomatique du Burkina sur la scène internationale en passant par la réponse à la crise humanitaire, la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, etc.

L’adoption à l’unanimité de la feuille de route du Premier ministre est un signal fort envoyé au chef de gouvernement. Il est un indicatif des fortes attentes des Burkinabè concernant la lutte contre le terrorisme et l’amélioration de leurs conditions de vie. Comme le changement intervenu à la tête du gouvernement, les citoyens attendent aussi des changements dans leur quotidien. Et c’est le moins que l’on puisse dire au regard des difficultés de la grande majorité des Burkinabè du fait de la guerre contre le terrorisme qui entre dans sa dixième année. Il n’y a aucun secteur, aucun citoyen, qui n’est pas affecté d’une manière ou d’une autre. Certains le sont encore plus que d’autres. C’est le cas des personnes déplacées internes (PDI) qui, du jour au lendemain, ont tout abandonné derrière elles pour sauver leur vie et se retrouver à la charge d’une société qui, elle aussi, se cherche.

Le nouveau Premier ministre marquera les esprits s’il arrive à réinstaller les milliers de PDI dans leurs villages, à relancer l’économie qui, incontestablement, est le moteur du développement. Sous son magistère, le terrorisme devra rendre gorge. Déjà, si l’on en croit le taux de libération de 70,59% du territoire national qui a été indiqué, l’espace vital et de déploiement des forces du mal se réduit comme peau de chagrin. Ce taux est une progression de 5% par rapport à celui de 65% annoncé par l’ex-Premier ministre Kyélem lors de son Discours sur la situation de la nation (DSN) en mai 2023. Conjugué à l’acquisition du matériel de guerre qui va se poursuivre ainsi que les opérations de reconquête qui seront intensives, on peut affirmer, sans risque de se tromper, que les jours du terrorisme sont désormais comptés au Burkina. On devra commencer à percevoir les premiers résultats des différentes annonces au cours du premier Discours sur la situation de la nation (DSN) dans les mois à venir.

C’est après avoir coupé toutes les têtes de l’hydre terroriste au Burkina, et également dans le Sahel, que l’on pourra véritablement s’attaquer aux autres chantiers qui sont aussi importants pour la relance du pays. C’est tout le mal que l’on souhaite au tout nouveau chef de gouvernement.

 

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