Le FESPACO bat son plein depuis quelques jours et Aconews est allé à la recherche des avis des festivalier et du public sur le déroulement de cette édition. Des critiques et des suggestions pour une meilleure organisation tels les avis que nous avons recueillis pour vous. Lisez plutôt !
Le comédien Burkinabé Eugène Bayala dit Oyou bien connu des cinéphiles et du public africain apprécie : « Il Y a beaucoup de blocage à l’entrée des sites. Beaucoup de gens, se plaignent par rapport à l’accréditation des festivaliers. Moi personnellement je n’ai pas reçu de badge, je me dis que l’administration est une continuité, il faut suivre les pas de ceux qui sont passés certes, mais on peut améliorer pour le bonheur de tous, du moment que tu as ton nom sur l’ordinateur normalement ça ne devrait pas causer de problème, mais hélas. Au niveau de l’organisation on ne devrait pas régresser, on doit progresser. En plus vous remarquerez que le Burkina Faso a un seul film en compétition, pourquoi ça ? Parce que les moyens pour la production sont limités. L’Etat ne finance pas. Il faut donner le financement à celui qui travaille bien. Le FESPACO mérite mieux que ça, il faut qu’il grandisse plus ».
Pour Moussa Petit Sergent un humoriste et comédien, le FESPACO doit mieux communiquer pour avoir l’adhésion du public. » C’est vrai qu’au début, il y a eu du bruit autour de la cérémonie d’ouverture et de clôture, mais je trouve ça dommage, parce que ceux-là même qui sont sensé comprendre que l’art n’a pas de prix, trouve que l’art est trop cher. Moi je pense qu’au stade où on en est, vue la résilience et la situation que le Burkina traverse, c’est mieux de se donner la main et rêver grand. Le FESPACO est un rêve et une vitrine. Grace au FESPACO, le Burkina Faso est connu dans le monde entier, et je pense qu’on ne doit pas lésiner sur les moyens financiers. A part ce petit disfonctionnement pour le moment tout se passe très bien. Et c’est le moment pour lui de féliciter le comité d’organisation et souhaiter bonne chance à tous les Flims en compétition.
Saly Kyelem vendeuse, n’est pas du tout satisfaite du marché. « J’ai loué le stand à 150 000 FCFA, convenez avec moi que depuis que le FESPACO a commencé, par jour, mon chiffre d’affaires n’atteint même pas 50 000 FCFA, on fait semblant de rigoler pour attirer les clients si non ça ne va pas. Mais j’ose croire que les jours restants seront positifs pour nous ».
SOULEYMANE OUEDRAOGO