On connaît depuis ce lundi 28 octobre l’identité du lauréat du Ballon d’or 2024. C’était lors d’une cérémonie au Théâtre Châtelet à Paris que l’espagnol Rodrigo Hernandez Cascante « Rodri » a été sacré meilleur joueur du monde, succédant à l’Argentin Lionel Messi. Cette année la polémique a été assez vive sur le choix de Rodri d’autant plus qu’à quelques heures de la cérémonie le brésilien du Real de Madrid Vinicius Junior était le favori et espérait soulever le prestigieux trophée individuel du football mondial.
Pour cette édition, quelques retouches ont été apportées à la cérémonie. Contrairement aux précédentes éditions où le vainqueur était informé d’avance, donnant une interview au magazine France football et se pliant à une séance photo pour le magazine organisateur du prix, cette édition va déroger à la règle, entretenir le suspense jusqu’au bout.
Le public installé, les nominés aux premiers rangs, la cérémonie s’est ouverte. Comme de coutume, le classement établi chez les hommes comme chez les femmes va en crescendo. Au bas de l’échelle, un duo : Artem Dovbyk meilleur artificier de la Liga la saison dernière avant son transfert dans la capitale italienne et Matt Hummels, tôlier de la défense d’un Dortmund vice-champion d’Europe.
Alejandro Grimaldo 28e, Vintinha 27e, Declan Rice 26e sont les premières cités. Au terme d’une saison difficile où il a été l’une des rares satisfactions de son club Chelsea, Cole Palmer fait sa première rentrée dans le classement à la 25e position. Le défenseur français William Saliba 24e va être devancé par le portugais Ruben Diaz de Manchester City et leur comparse au poste l’Allemand du Real Madrid Antonio Rüdiger. Bukayo Saka ferme la boucle des 10 derniers.
La 20e place revient au Turc de I’Inter Milan Hakan Çalhanoglu, le milieu de l’équipe nationale de la Norvège et d’Arsenal Martin Odegaard se place 19e. Le gardien de but Argentin Emiliano Martinez s’octroie la 18e position. Frederico Valverde (Real Madrid) et Granit Xhaka (Bayer Leverkusen) se partagent les 16e et 17e place.
De la 15e à la 11e place, c’est une histoire de jeunesse et de fulgurance. La 15ª est occupée par le très prometteur ailier Espagnol du FC Barcelone Lamine Yamal. Le joueur de 17ans, l’un des rares à avoir été très applaudi lors de son arrivée a signé une saison dantesque sous le signe de la révélation ponctuée par le prix du meilleur jeune joueur de l’Euro en individuel et le sacre continental en collectif. Il est accompagné par le Nigérian Ademola Lookman, 14e le bergamasque qui a offert le titre à son club en signant un somptueux triplé en finale intègre pour la première fois de sa carrière le top 15 du classement du ballon d’or. 13e place pour Dani Olmo, le Néo Catalan coéquipier de Lamine Yamal. Après leur saison historique couronnée par un sacre en Bundesliga, le tout premier de l’histoire du Bayer Leverkusen dont il a été le leader technique, Florian Wirtz se classe 12e, devancé par le meilleur joueur de la Premier League et champion d’Angleterre Phil Foden (11e).
L’introduction de deux nouveaux prix vient grossir le lot des récompenses de cette édition à savoir le prix du meilleur entraîneur d’une équipe masculine et celui de l’entraîneur d’une équipe féminine. Le trophée Cruyff du meilleur entraîneur d’une équipe masculine est décerné à Carlo Ancelotti tandis que la palme de la meilleure entraîneure d’une équipe féminine est allée à Emma Hayes, autrefois en charge de l’équipe de Chelsea et puis des États-Unis.
Les traditionnels prix tels que le trophée Kopa du meilleur jeune joueur, le trophée Yachine du meilleur gardien, le trophée Gerd Müller du meilleur buteur ont aussi connu leurs vainqueurs.
Dans l’ordre Lamine Yamal, Emiliano Martinez et le duo Harry Kane -Kylian Mbappe s’adjugent chacune de ces récompenses.
Aitana Bonmatí, l’offensive du FC Barcelone conserve son titre, soit son deuxième sacré individuel égalant du coup sa coéquipière et compatriote Alexia Putellas, lauréate en 2021 et 2022. Elle devance au classement des coéquipières Graham-Hansen_ et Salma Paraluelo du FC Barcelone.
Être cité dernier pour être premier
Dans cette course au graal, il n’est pas question d’être le premier pour être le vainqueur. Bien au contraire, le nom Harry Kane évoqué en tête de liste signifie une 10e place pour l’attaquant Anglais du Bayern München qui boucle le top 10.
Le désormais retraité Tony Kroos 9e est précédé de la révélation de la saison Lamine Yamal 8e, du champion d’Italie et vainqueur de la Copa America Lautaro Martinez 7e.
Le Français le mieux classé de ce classement Kylian Mbappe se retrouve en 6e position après le Cyborg Norvégien de Manchester City Erling Braut Haaland et le capitaine madrilène Dani Carvajal.
Rodri au sommet de la maison blanche
Dans un bras de fer difficilement perdu par les Madridistas dans le passé, c’est Rodrigo Hernandez Cascante, milieu de Manchester City actuellement blessé et arrivé à la cérémonie en béquilles qui l’emporte aux points.
L’ancien Colchonero de l’Athletico Madrid va dominer les deux joueurs du Real Madrid Vinicius Junior et Jude Bellingham classés respectivement 2e et 3e. Rodri, champion d’Angleterre avec Manchester City et d’Europe avec son pays, s’offre son premier ballon d’or et succède à l’Argentin Lionel Messi au palmarès des vainqueurs du plus prestigieux trophée individuel au football.
Il devient aussi le 2e espagnol (seulement) à inscrire son nom sur la liste des vainqueurs de ce prix après Luis Suarez en 1960. Alfredo Di Stefano et sa double nationalité (Argentine puis Espagnole) l’avait gagné en 1957 et 1959. Le sacre de Rodri est mal vécu à Madrid où le Real Madrid et ses dirigeants ont boycotté la cérémonie de remise du trophée.
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