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Jeux Olympiques Paris 2024 : Que retenir des maigres performances des pays africains ?

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Les J.O Paris 2024 ont fermé leur porte ce 11 aout 2024 en France, et nous permettent en même temps d’avoir une superbe vue sur les maigres performances des pays africains.

Les JO Paris 2024 étaient placés sous le prisme de l’amitié, du respect et de l’excellence. Sur ce plan nous n’avons pas du tout été déçus. Le pays de Macron a montré toutes les facettes de ses compétences en matière d’organisation et surtout de professionnalisme. Oui, tout n’était pas parfait, mais il faut reconnaître que Paris a réussi son pari..

C’est vrai qu’à un certain moment l’essentiel était de participer comme le disait le baron Pierre de Coubertin, mais ça c’était avant, force est de reconnaître aujourd’hui que la donne a beaucoup changé. Être présent aux jeux olympiques est d’abord une preuve de compétences avérées, mais c’est aussi l’occasion inespérée pour les athlètes de mettre leur pays sur orbite.

Et sur ce plan, les pays africains sont loin derrière certains mastodontes impitoyables. Jetez un peu coup d’œil sur le tableau des médailles et vous comprendrez :

1. États-Unis: 126 (40 Or)
2. Chine: 91 (40 Or)
3. Japon: 45 (20 Or)
4. Australie: 53 (18 Or)
5. France: 64 (16 Or)
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17. Kenya: 15 (4 Or).

Voir le tableau complet des médailles

Le premier pays africain est classé 17è, le Kenya. Cela vous donne un peu un aperçu de l’écart abyssal entre les grandes nations qui ont compris la grande importance du sport et le “Soft Power” qui va avec.

Il y a eu des performances historiques, je jette ainsi un coup d’œil sur l’algérienne Kayla Nemour et sa médaille d’or en barres asymétriques.
Nous avons aussi eu l’occasion de voir des médailles inédites, je pense à la performance exceptionnelle de Letsilé TEBOGO, le Botswanais qui s’est imposé au 200 mètres en 19.46 secondes face aux patrons habituels de la discipline, les américains et les jamaïcains.
J’ai aussi apprécié le symbolisme de certaines médailles venus rappeler que notre monde peut-être multipolaire quand on parle de sport, merci à Farès Ferjani escrimeur Tunisienne…
Bravo également à l’équipe masculine des lions de l’Atlas pour leur médaille de bronze. Le Maroc du football continue sa progression, ils vont encore faire parler d’eux c’est sûr !

Enfin, je termine par mes déceptions et les performances des burkinabè à ces JO, n’ont pas parce qu’ils n’ont remporté aucune médaille, mais juste parce qu’ils pouvaient mieux faire. Marthe Koala n’a pas pu faire mieux qu’une 9è place (6 m 61) en saut en longueur insuffisant pour participer à la finale.
Hugues Fabrice ZONGO, l’espoir de médaille de toute une nation, n’a pas également eu sa légèreté féline habituelle. Classé 5è dans son épreuve favorite avec 17 m 50, il n’a pas pu chatouiller les performances du champion olympique Espagnol Diaz Fortun 17 m 86.
Qu’à cela ne tienne, nous sommes fières de ce que cet immense champion a eu comme parcours.

Les JO de Paris sont finies, c’est quoi la suite ? Quel visage veut avoir le Sport burkinabè dans 4 ans à Los Angeles ?
Il n’y pas de compromis avec l’excellence ! Demain se prépare aujourd’hui. Si nous voulons des champions qui feront la fierté du Burkina et du continent il faudrait les créer… Parce que le succès se planifie.

Madou DOSSAMA
Ex international de football
Officier de l’ordre du mérite
Consultant Sportif

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