Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a initié une rencontre d’échange le mercredi 16 mai 2024, au sujet de la note attribuée le 03 mai dernier au Burkina Faso en matière de liberté de la presse. Commanditaire de l’étude, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) était absent à cette rencontre.
La loi organique N°041-2023/ALT du 21 novembre 2023 portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du CSC à son article 5, donne compétence à l’instance de régulation, d’émettre des avis sur tous textes relatifs au domaine de l’information et de la communication. Le CSC a aussi pour attribution de veiller à la protection de la société contre la désinformation, la stigmatisation et le discours de haine.
Fidèle à sa mission de régulation de l’information et de la communication au public, le CSC se doit d’échanger avec le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) pour comprendre la méthodologie et la démarche de l’étude, l’objectif recherché et la crédibilité de la note attribuée au Burkina Faso, surtout dans ce contexte de lutte contre le terrorisme.
Convié à la rencontre, le CNP-NZ estimant être dans « la finalisation du rapport » et ne jugeant « pas opportune une telle rencontre » était absent. Une chaise vide que les premiers responsables de l’instance de régulation ont déploré tout en échangeant avec des partenaires et acteurs de la communication sur la question.
Ainsi, le président du CSC, Idrissa Ouédraogo a indiqué qu’il s’agissait d’échanges avec les responsables du centre de presse afin de comprendre davantage la démarche de l’étude. Il a précisé que l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a été également conviée à cette rencontre d’échange.
Save as Image
