Le ministre de l’économie Lassané Kaboré a annoncé mardi, le report pour raison sanitaire, de la table ronde des bailleurs de fonds du PNDES II, initialement prévue les 2 et 3 décembre prochain à Bruxelles.
« L’apparition d’une nouvelle variante de la Covid-19, le virus omicron, et la rapidité de sa propagation en Europe, à quelques jours de la tenue de cette conférence, ont rendu nécessaire son report », a déclaré le ministre de l’Economie, des finances et du développement, Lassané Kaboré.
M. Kaboré s’exprimait mardi face à la presse sur les raisons du report de la conférence internationale des bailleurs de fonds du PNDES II.
Le report n’est pas lié à une question de mobilisation ou participation, car dit-il, il y avait au total 343 participants inscrits, dont 126 participation en présentiel sur une prévision de 100.
« Il était juste nécessaire, au regard des objectifs visés par le PNDES, que nous le fassions à un moment idéal qui permette à ceux-là qui ont le pouvoir de décision et d’influence de participer », a laissé entendre le ministre.
Cette conférence était partie pour être un succès pour notre pays n’eut été cette contrainte sanitaire importante, a renchéri le ministre en charge de la Communication, Ousséni Tamboura.
Selon le ministre Kaboré, il était attendu de cette conférence, l’adhésion des partenaires au développement pour le PNDES 2021-2025 ainsi que leur engagement à accompagner le gouvernement dans sa mise en œuvre.
Pour lui, cette table ronde constitue une vitrine pour faire connaitre le Burkina Faso, les objectifs et visions du pays à l’international afin d’y attirer plus d’investisseurs.
En réponse à une interrogation de savoir si ce report n’aura pas d’incidence sur la mobilisation des financements du gap du PNDES II, le ministre Kaboré rassure.
« Il ne faut pas croire que ce report aura un quelconque impact car les discussions vont naturellement continuer avec les partenaires déjà identifiés pour capitaliser les ressources », a-t-il dit.
D’ailleurs, M. Kaboré a affirmé qu’ils n’y allaient pas à cette conférence avec un grand gap financier à rechercher.
Car dit-il, « nous sommes aujourd’hui à 5 000 milliards de francs CFA d’intention de financements sur les 5 328 milliards que nous recherchions ».
Pour ce qui concerne la prochaine date probable de cette conférence tant attendue, le ministre en charge des Finances, a laissé entendre qu’elle sera fixée (éventuellement au premier trimestre 2022), lorsque le chef de l’Etat donnera de nouvelles orientations.
La conférence internationale est organisée par le gouvernement avec l’accompagnement des partenaires techniques et financiers dont le chef de file est la Banque Mondiale.
Le nouveau référentiel national de développement du Burkina Faso 2021-2025, (PNDES II), est estimé à un coût global de 19 030 milliards de francs CFA, dont 63% repose sur la mobilisation de ressources propres.
Agence d’information du Burkina