Accueil A LA UNE Réconciliation nationale : Le CISAG propose deux solutions

Réconciliation nationale : Le CISAG propose deux solutions

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Le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) était face à la presse le jeudi 11 février 2021 à Ouagadougou. Les échanges avec les hommes de média ont porté essentiellement sur la question de la réconciliation entre le peuple burkinabè.

La réconciliation entre les filles et les fils du Burkina Faso est une question qui préoccupe plus d’un. Le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) dans son rôle de veille citoyenne appelle les acteurs à une réconciliation sincère et franche.

Les dossiers emblématiques dont celui de Thomas Sankara,   Norbert Zongo,  Boukary Dabo, du coup d’Etat du général Diendjéré et de l’insurrection populaire de 2014 sont autant de dossiers pendants à la justice sur lesquels la lumière doit être faite.

Selon le président du CISAG Issiaka Ouédraogo, il faut identifier les dossiers qui doivent faire l’objet d’un examen approfondi dans le processus de réconciliation.

Pour qu’il y ait le pardon entre le peuple burkinabè, le CISAG propose deux solutions pour la réconciliation nationale. Il s’agit de la justice classique et la justice traditionnelle selon les cas.

« Pour notre part, les dossiers dont les personnes ont été dédommagées ne doivent pas faire partir de cette réconciliation d’où un certain nombre de dossiers méritent une attention particulière », a précisé M. Ouédraogo. Pour lui, les personnes qui ont accepté le dédommagement ont décidé de pardonner sans avoir à connaitre la vérité sur la mort de leurs proches.

Le CISAG propose en outre qu’une cellule composée de chefs coutumiers, de chefs religieux, de politiques et de société civiles soit mise en place. Cette cellule travaillera sous la direction du ministre de la réconciliation nationale Zéphirin Diabré. « Que cette cellule soit autonome afin que les débats soient sincères et francs pour la recherche d’une vision consensuelle sur chaque dossier », a-t-il suggéré.

M. Ouédraogo demande la bonne volonté de tous les acteurs et de leurs capacités à s’oublier eux-mêmes pour enfin penser à l’intérêt général.

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