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Réseau syndical sur la migration au Burkina : un atelier pour une amélioration des conditions de vie des travailleurs et travailleuses domestiques

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Le Réseau Syndical sur la Migration au Burkina Faso organise avec le soutien de la CSI-Afrique et et de son partenaire  IFSI Belgique  un atelier de formation  au profit des travailleurs et travailleuses domestiques du Burkina du 07 au 08 novembre 2023 à Ouagadougou. Un atelier qui a pour principale objectif de renforcer la capacité des travailleurs domestiques sur leurs droits de travail particulièrement les droits de travail migrant.

« La migration des travailleurs et travailleuses domestiques dans un contexte d’insécurité. » c’est le thème que le Réseau Syndical sur la Migration au Burkina a choisi pour tenir cet atelier de formation. Un thème important qui permettra aux participants de connaître, ce qui gouverne le cadre juridique et règlementaire, la gestion des questions de migration de main d’œuvre surtout des travailleurs et travailleuses domestiques au Burkina.

Dans son mot d’ouverture le secrétaire générale de la Confédération Nationale des Travailleurs Burkinabè (CNTB), Marcel Zanté a déclaré que  « Au Burkina Faso la crise sécuritaire marquée par le terrorisme a contraint plusieurs milliers de personnes à se déplacer dans des zones plus sécurisées. On a estimé à plus de 2 millions les personnes déplacées interne à un moment même si la tendance est au retour de certaines populations dans leurs zones suite à la libération par les Forces de défenses et de sécurité et les volontaires pour la Défenses de la Patrie (VDP)». C’est pourquoi il estime que cette initiatives est à point nommé pour permettre aux migrants de connaître leurs droits à l’extérieure de leur pays pour se protéger et s’offrir de meilleurs conditions de travail en tant que migrant.

C’est dans cette optique que Marcel Zanté, secrétaire général de la CNTB, s’est exprimé sur les résultats attendus de cette formation « les résultats attendus de cet atelier, c’est d’avoir des leaders de capacités en thermes de connaissance des droits des travailleurs d’abord de façon générale mais aussi les droits des travailleurs migrants » a-t-il fait comprendre.

Pendant ces 48h de formations les représentants des centrales syndicales seront formés sur le cadre juridique et règlementaire, en ce qui concerne les migrants et la gestion des questions de migration de main d’œuvre surtout des travailleurs et travailleuses domestiques au Burkina. A cette occasion, le coordinateur du Réseau Syndicale sur la Migration au Burkina Faso, Zoringré Pepin, a indiqué que grâce à la formation dont ces travailleurs bénéficieront, ils pourront être des soutiens pour les autres travailleurs migrants, car dans ces conditions, les migrants sont vulnérables.  Alors, c’est de leur devoir de faire connaître aux migrants leurs droits afin qu’ils puissent  se défendre face à certaines situations.

Après donc cet atelier de 48h, il s’en suivra un autre atelier d’une journée à l’endroit des journalistes pour leur donner les informations nécessaires afin qu’ils puissent soutenir ce projet de migration et porter leurs messages pour un épanouissement des travailleurs et travailleuses migrants du Burkina Faso.

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