On parle de grossesse tardive lorsqu’une femme tombe enceinte à 38 ans ou plus. Sur le plan biologique, la meilleure période pour porter des enfants se situent entre les âges de 20 à 35 ans. Il s’agit de la plage d’âge associée aux risques les plus faibles pour mère et enfant. Après 35 ans la fertilité chute, tandis que les risques de fausses couchent et de complications pendant la grossesse augmentent.
La conception est moins susceptible de se produire au fur et mesure que la femme prend de l’âge parce que le nombre et la qualité d’ovules diminuent. Les femmes portent une quantité maximale lorsqu’elles sont elles-mêmes un fœtus. Ce nombre n’augmente pas par la suite et, après la puberté, elles perdent des ovules tous les jours. Pendant la puberté les femmes portent environ 300 000 à 500 000 ovules. Au moment de la ménopause (vers l’âge de 51 ans), il n’en reste que quelques centaines.
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De nombreuses raisons peuvent expliquer cette situation de grossesse à un âge tardif. D’abord la plupart des femmes attendent plus longtemps avant de fonder une famille ou concevoir car elles disent attendre des partenaires stables qui souhaitent avoir des enfants. Ensuite vouloir terminer ses études, s’assurer une certaine stabilité professionnelle et enfin disposer de ressources suffisantes.
Cependant ces femmes doivent prendre conscience que les grossesses tardives ont des conséquences aussi bien sur leur santé que sur le bébé. Les grossesses tardives peuvent déclencher chez la future mère des problèmes de santé comme l’hypertension, le diabète gestationnel, la souffrance fœtale, un trop petit ou un trop gros poids. chez l’enfant il peut avoir un risque de fausse couche, de malformation congénitale, de prématurité, de retard de croissance in utero, de morts fœtales in utero et d’anomalies chromosomiques.
Souad Sankara (Stagiaire)
