Ce jeudi 9 septembre 2021 le Conseil d’Information et de suivi des Actions du Gouvernement (CISAG) a animé une conférence de presse pour donner sa lecture sur l’actualité nationale. Si le CISAG salut les annonces relatives à la mise en branle d’une stratégie nationale de sécurité, il déplore néanmoins la gestion de la crise éducative par le ministre en charge de l’éducation nationale.
Pour le président du CISAG Issiaka Ouédraogo, la gestion de la crise avec les élèves n’a pas été responsable. « Le ministre en charge de l’Education aurait dû rencontrer les élèves pour apaiser la crise. Les faits donnent raisons aux élèves car le ministre avait annoncé les réformes pour 2022 mais on a constaté que cela a été appliqué cette année, au BEPC il y’a eu un sujet au lieu de deux au choix ». A‑t‑il laissé entendre.
Quant à la conséquence de la crise des scolaires, le CISAG martèle son incompréhension vis à vis de la fermeture du lycée Zinda. ‘’Comment peut-on comprendre qu’on prenne une décision pour le bien du personnel du Zinda mais les concernés n’y adhèrent pas ?’’ s’est interrogé Issiaka OUEDRAOGO, président du CISAG.
‘’Le chef de l’État doit se débarrasser de certains ministres car ils nous créent des problèmes ’’, a-t-il ajouté.
Concernant le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante, le CISAG prône une réforme de l’institution. Selon le CISAG, les dépenses électorales pèsent lourdement dans le budget de l’État. Il invite par ailleurs la CENI à utiliser la Carte nationale d’identité Burkinabè (CNIB) comme seul document de votation. Il souhaite que les modalités de financement des campagnes électorales soient repensées. Car certaines candidatures sont présentées dans le seul but de bénéficier des fonds publics. « il faudrait donc réfléchir à un système où le financement se ferait sous forme de remboursement.
