Dresser le bilan de la première session parlementaire de l’année en cours et présenter le nouveau bureau, était l’objet de la conférence de presse du groupe parlementaire de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) le lundi 31 mai 2021 à Ouagadougou.
Dans son allocution le porte-parole du groupe parlementaire UPC, Olé Alain Kam a indiqué que 30 projets de loi ont été soumis à leur approbation, 21 projets étaient des ratifications d’ordonnances de prêts et de dons qui ont tous reçus le quitus du groupe parlementaire.
Il s’agit entre autres des projets de loi portant protection dans le traitement des données à caractère personnel ; la loi portant modification de la loi n°001-2016/AN du 24 mars 2016 portant création d’une Commission nationale des droits humains ; la loi portant régime de sécurité sociale applicable aux agents de l’État du Burkina Faso ; la loi portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso ; la loi portant régime de sécurité sociale applicable aux agents de l’État au Burkina Faso ; la loi de finances rectificative de la loi de finances initiale pour l’exécution du budget de l’État exercice 2021 ; la loi portant régime juridique applicable aux drones civils au Burkina Faso ; la loi portant régime général des armes, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels au Burkina Faso.
Selon le porte-parole du groupe, cette session a connu l’élection le 25 mars 2021, de 24 juges parlementaires à la haute cour de justice (HCJ) dont le groupe parlementaire UPC était représenté par deux députés à savoir : l’honorable Some N Bob Marcellin en qualité de juge titulaire à la première chambre et de l’honorable Kam Olé Alain juge suppléant à la chambre d’appel.
L’actualité nationale du moment oblige, les députés UPC ont été interrogés sur la question des récurrentes effondrements des édifices publics, par ce que mal bâtis avec l’argent du contribuable et faisant déjà craindre le pire. Pour cette saison qui sera de forte pluviométrie à en croire les prévisions de la météo, les conférenciers se veulent claires; il faut situer les responsabilités et sévir sans quoi, il n’y a pas d’autres solutions.
« Les textes sont clairs, l’accent doit être mis sur le contrôle. En tant que parlementaire, on a mal de constater qu’il y a des infrastructures qui sont mal exécutées et qui s’écroulent dès que la saison des pluies s’annonce », a lancé Alain Kam.
Pour lui, les textes ne sont pas suffisamment appliqués. Dès lors qu’un chantier est fini, il y a tout un processus de contrôle à respecter : la pré-réception, la réception technique, la réception provisoire et enfin la réception définitive suivie d’une garantie décennale. Le député a donc insisté sur le renforcement du contrôle : « Il faut renforcer le contrôle, rien que le contrôle ».
Concernant les discours du Premier ministre sur la situation nationale, le président du groupe parlementaire UPC, Diemdoda Amadou Dicko, pense qu’ils sont en cohérence avec le programme du président de Faso. « C’est un discours qui n’est pas en dehors de ce que les Burkinabè vivent. Certes, il y a eu des points où on aurait voulu qu’il approfondisse, notamment la question de l’éducation nationale. Dans l’ensemble, nous nous sommes retrouvés dans les deux discours », a insisté le député Dicko.
Sur la crise scolaire, le groupe parlementaire UPC pense qu’il y a eu un problème de communication entre les différents acteurs de l’éducation. Selon le député Olé Alain Kam, « s’il y avait eu une discussion entre spécialistes de l’éducation, le ministère, les élèves, les parents d’élèves, on pourrait ne pas en arriver là ».