Les Springboks ont remporté la compétition, samedi, face à la Nouvelle-Zélande (12-11). Une victoire par la plus fine des marges, qui fait des partenaires de Siya Kolisi l’équipe la plus sacré de l’histoire.
Il suffit d’un point. Après sept semaines tumultueuses de compétition, le plus infime écart suffit pour basculer dans l’extase ou la désillusion. Et les visages sur la pelouse du Stade de France le montraient bien, samedi 28 octobre. Au terme d’une finale intense et indécise, l’Afrique du Sud a remporté la Coupe du monde de rugby 2023 en s’imposant face à la Nouvelle-Zélande (12-11). De justesse : un petit point d’avance, le même écart qu’en quarts face à la France et en demies contre l’Angleterre. Mais largement suffisant pour expédier au quatrième ciel Siya Kolisi et ses partenaires. L’Afrique du Sud est la première nation à être sacrée quatre fois dans la compétition.
L’Afrique du Sud n’a pas empilé les essais en phase finale, ni créé un écart fleuve. Mais pas après pas, un point d’écart après l’autre, ils ont démontré leur maîtrise jusqu’au bout d’un éprouvant parcours. « Ils ont connu un parcours compliqué et prouvé qu’ils savaient gagner », a admis le capitaine néo-zélandais, Sam Cane, dépité. Comme quatre ans plus tôt, les Sprinboks ont conquis le titre en dépit d’une défaite lors de la phase de groupes (face à l’Irlande). C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens, et si l’orchestre mené par le demi de mêlée Faf De Klerk n’avait rien de mélodieux, il a respecté sa partition jusqu’au bout.
Source : Le monde.fr