Ce jeudi 13 février 2025 à Ouagadougou, le ministre de la défense et des anciens combattants, Célestin Simporé, a procédé au lancement officiel des activités de la Caisse d’Assurance Maladie des Armées (CAMA).
La Caisse d’Assurance Maladie des Armées (CAMA) est une structure qui va permettre aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), ainsi qu’aux membres de leurs familles, de bénéficier partout d’une prise en charge efficace en cas de maladie.
Selon le médecin, Colonel Yonaba Saïdou, directeur de la CAMA, avec la création de cette structure, le ministère de la Défense et des anciens combattants a franchi une nouvelle étape. Sa substitution à la Mutuelle des Forces Armées Nationales incarne une ambition élargie et adaptée aux défis contemporains.
Elle symbolise, la volonté collective d’apporter des réponses concrètes et durables aux besoins spécifiques des personnels des Forces Armées Nationales (FAN) et de leurs familles. « La CAMA est-elle un maillon stratégique non seulement pour renforcer les capacités opérationnelles des FAN, mais également pour consolider la chaîne logistique santé et par ricochet le moral de nos troupes », a-t-il déclaré.
Il a indiqué que, la CAMA n’est pas une simple caisse, elle est une promesse de sécurité, de dignité retrouvée et d’espoir renouvelé pour les soldats et leurs familles. Elle est l’expression de leur gratitude envers ceux qui consacrent leur vie à la Défense de la nation Burkinabè.
Le ministre chargé de la Défense, le Général de Brigade Célestin Simporé dans son allocution, a laissé entendre que ce projet ambitieux, qui s’appuie sur les acquis de la Caisse d’Épargne Santé et de la Mutuelle des Forces Armées Nationales, s’inscrit dans une vision plus moderne, inclusive et durable pour répondre aux besoins de santé actuels des militaires et de leurs familles. Il a précisé que l’innovation de la CAMA se situe au niveau de la prise en charge des familles des éléments des Forces de défense.
La CAMA est instituée par la loi N° 060-2015/CNT portant régime d’assurance maladie universelle au Burkina. Il s’agit d’un Établissement Public à prévoyance sociale (EPPS) sous tutelle technique du ministère de la Défense et des Anciens Combattants et tutelle financière du ministère de l’Économie et des Finances. Elle est dotée d’un fonds de réserve de deux milliards de F CFA pour assurer un démarrage effectif et d’un fonds de démarrage de 1 milliard 257 520 milles F CFA.
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