Le président du Faso a révélé ce jeudi 11 juillet 2024, lors de sa rencontre avec les forces vives de la Nation, qu’il y a un centre des opérations en Côte d’Ivoire qui a pour objectif de déstabiliser le Burkina Faso. Il a déclaré aussi qu’il existe une base française au Bénin qui alimente le terrorisme.
« Nous n’avons rien contre le peuple ivoirien. Mais nous avons quelque chose contre ceux qui dirigent la Côte d’Ivoire. Nous le disons et nous le répétons encore. Il y a bel et bien à Abidjan, un centre des opérations pour déstabiliser notre pays. Personne ne peut le nier et nous apporterons les preuves dans les jours à venir. Nous vous montrerons des preuves physiques et vous allez comprendre de quoi nous parlons.
Personne ne viendra nous dire qu’au Bénin il n’y a pas de bases françaises dirigées contre nous. Il y a deux importantes bases françaises au Bénin où sont formés et soignés des terroristes, nous avons les preuves sous la main. Deux bases importantes. Nul ne peut le contester. Et je les mets au défi. Nous n’avons rien contre le peuple béninois. Là, nous avons un problème avec la politique des dirigeants béninois. Et nous le disons haut et fort encore.
Dans cette diplomatie, nous avons décidé de dire la vérité. Il y a bel et bien deux bases françaises au Bénin, une version Kambi et l’autre en allant vers Porga (ou je ne sais pas quelle localité ). Des pistes ont été réaménagées à plus de 3 000 mètres de long. Des avions atterrissent, des gens équipent et forment des terroristes là-bas.
Nous avons des enregistrements audio, d’agents français au Bénin là-bas, qui se jouent des centres des opérations des terroristes. Ils montent les opérations avec eux, ils les aident à se soigner, ils font tout ce qu’il y a là-bas. Nous avons tous les détails sur eux. Et vous ne voulez pas qu’on le dise à notre peuple? On va le dire. S’ils ne le veulent pas, qu’ils arrêtent de se comporter ainsi. C’est simple.
Nous n’avons forcé personne à prendre son indépendance. Si vous décidez de rester dans votre situation, ne prenez pas des pays pour en faire des bases arrières, parce que ce sont vos populations qui vont en souffrir après. Et ce n’est pas une bonne politique.
Nous le disons par expérience. Le Burkina Faso a été une base arrière pour déstabiliser certains pays. Et ce n’est pas bien…»
Un extrait de l’allocation du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré avec les forces vives de la Nation.