A l’occasion de la journée internationale des migrants, célébrée chaque 18 décembre dans le monde entier, le réseau syndical sur la migration au Burkina Faso a organisé un atelier de formation ce samedi 30 décembre 2023 à la bourse du travail de Ouagadougou.
Cet atelier de formation s’est tenue sous le thème : « Agissons ensemble pour une migration de main-d’œuvre régulière et ordonnée contribuant au développement durable ». L’atelier a regroupé des journalistes, des acteurs de la société civiles et du monde associatif Burkinabè.
En cette célébration de la Journée internationale des migrants, comme tous les autres jours depuis 1951, année de sa création, les syndicats du Burkina renouvellent leur engagement à promouvoir une gestion humaine et ordonnée des migrations, bénéfiques pour tous, et notamment les communautés d’origine, de transit ou d’accueil.
Pour le Coordonnateur de Réseau Syndical sur la Migration au Burkina, Pepin Zoringré, les syndicats du Burkina à travers le RSM-BF continueront de plaider en faveur des garanties de protection pour les travailleurs migrants, notamment en travaillant avec le gouvernement, les associations d’employeurs et d’autres parties prenantes pour y parvenir. Les migrants et les travailleurs migrants ont besoin de ressentir et de profiter de l’empathie de notre humanité et de notre solidarité. La nature de cette solidarité signifiera un travail continu pour accroître la ratification, la domestication et l’application des normes. Cela signifie également que nous redoublerons d’efforts pour obtenir de meilleurs résultats en matière de syndicalisation des travailleurs migrants vivant au Burkina.
Selon le secrétaire général de la CNTB Marcel Zante, leze nombre estimé de migrants internationaux a augmenté au cours des cinq dernières décennies. Actuellement, environ 281 millions de personnes sont des migrants internationaux vivant dans un pays autre que leur pays de naissance (Rapport sur l’état de la migration dans le monde 2022). Il a indiqué que ce thème est très important et permettra aux participants de connaitre les réalités de la migration de la main d’œuvre et sa contribution au développement du Burkina.
Cette journée a été marquée aussi par une communication, la projection du film de BBC Africa EYE, qui relate des Africains forcés de se prostituer en Inde, et des témoignages de migrants Tanzaniens présentement au Burkina qui sont pris en charge par l’OIM à travers l’Association la Voix des Migrants et surtout d’un migrant Burkinabè de retour des états Unis d’Amérique qui a partagé l’expérience de son rêve américain qui s’est transformé en cauchemar.
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