Le Ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques a célébré en différé la 12e Journée Mondiale du Lait (JML), le lundi 02 septembre 2024 à Ouagadougou, sous le thème Filière lait local : « Quelles contributions des acteurs dans l’atteinte des objectifs de l’Offensive Agro-pastorale et Halieutique dans un contexte de crise sécuritaire et alimentaire ? ». C’était en présence du ministre délégué chargé des ressources animales et halieutique, Dr Amadou Dicko, du président de l’Interprofession Lait du Burkina Faso (IPROLAIT/BF), Nour Al Hayat Ouédraogo et du secrétaire général du ministère des ressources animales et halieutiques, Gaoussou Sanou.
Les acteurs de la filière lait du Burkina se sont inscrits dans la dynamique de cette journée au côté de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) avec l’appui du Ministère de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques. C’est un cadre idéal, pour ces derniers de témoigner leur adhésion à la vision souverainiste du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Selon le secrétaire général du ministère des ressources animales et halieutiques, Gaoussou Sanou qui a pris la parole au nom du ministre Dicko, le Burkina Faso est un pays d’élevage par excellence avec plus de neuf (09) millions de têtes de bovins dont plus d’un million (1 000 000) de vaches laitières. Malgré l’importance du cheptel bovin, la production nationale est loin de satisfaire la demande en lait et produits laitiers, entrainant des sorties massives de devises pour l’importation du lait et produits laitiers. Cette situation est essentiellement due aux contraintes alimentaires et particulièrement au déficit fourrager en saison sèche.
Pour le président de l’Interprofession Lait du Burkina Faso (IPROLAIT/BF), Nour Al Hayat Ouédraogo, l’élevage au Burkina Faso, en plus de sa forte contribution dans l’économie, joue un rôle majeur dans la sécurité alimentaire des populations. C’est pourquoi, le Gouvernement ne ménage aucun effort pour accompagner ce secteur.
C’est le cas du Projet Régionale d’Appuis au Pastoralisme au Sahel-Burkina phase 1 et 2 (PRAPS) dont l’accompagnement s’est matérialisé par l’appui aux organisations pastorales dont l’interprofession lait dans le positionnement institutionnel à travers l’élaboration de son plan stratégique de développement (2023-2027), et le financement des microprojets au profit des acteurs.
Le président de l’IPROLAIT/BF a sollicité des autorités actuelles comme lors de l’édition précédente, l’institutionnalisation de la Journée mondiale du lait au Burkina afin de faciliter son organisation.
Save as Image
