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    Le navire Burkina « est sans capitaine (et) le naufrage est inévitable » selon l’opposition

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    La tête du Burkina Faso « est chroniquement absente et quand le navire est sans capitaine, le naufrage est inévitable », a estimé mardi à Ouagadougou, le chef de file de l’Opposition politique (CFOP) Eddie Komboïgo.

    Selon Eddie Komboïgo, « avec la gouvernance actuelle du président Roch Marc Christian Kaboré », le Burkina Faso, « s’est gravement englué dans une crise profonde, dans tous les secteurs de la vie nationale, sans la moindre lueur d’espoir ».

    Il a cité entre autres, « l’aggravation de la misère des populations, (…) le brigandage (des) terres urbaines et rurales, (…) la liquidation du système éducatif, (…) le pillage (des) ressources minières et naturelles sous le regard complice, bienveillant et accompagnateur du régime en place ».

    Le Cfop Eddie Komboïgo s’exprimait mardi à Ouagadougou lors d’une conférence de presse sur la situation nationale.

    Il a dressé un « bilan effroyable » de la situation sécuritaire marqué par « plus de 2000 morts avec des familles abandonnées dans la précarité et l’indifférence totale; près de deux millions de déplacés internes ».

    A cela, il a ajouté « plus de 2500 écoles fermées, mettant plus de 400 000 élèves dans la rue, des agents de l’Etat traqués, des projets fermés ou abandonnés, des marchés asphyxiés et des bétails emportés sans aucune mesure de représailles ».

    Face à la situation difficile que vit le Burkina Faso, le CFOP donne « un délai d’un mois » aux autorités burkinabè, pour trouver des solutions.

    Si à l’issue d’un mois « rien de sérieux et de concret n’est entrepris pour maitriser la situation sécuritaire », le Cfop envisage « des manifestations fortes pour exiger purement et simplement la démission immédiate du chef de l’Etat et de son gouvernement ».

    Eddie Komboïgo a invité « tous les patriotes sincères de se tenir prêts pour les prochaines actions en vue de sauver (le) navire (Burkina Faso) en perdition et léguer une terre complète à nos enfants ».

    « Nous avons hérité d’un Burkina entier et nous devons le transmettre entier à nos descendants. Rien n’entamera notre détermination car c’est une question qui engage l’avenir de notre nation et celui de nos enfants », a-t-il soutenu.

    Agence d’information du Burkina

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