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MPSR au pouvoir : Les faits marquants, un mois après

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Le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, à la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a mis fin au régime du président Roch Marc Christian Kaboré, le lundi 24 janvier 2022. Retour sur quelques actes posés un mois après.

Au soir du 𝐥𝐮𝐧𝐝𝐢 𝟐𝟒 𝐣𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟐, des militaires ont fait leur apparition à la télévision nationale. Réunis au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), ils annonçaient la prise du pouvoir, avec à leur tête, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. « 𝐀𝐮 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝é𝐠𝐫𝐚𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬é𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐦𝐞𝐧𝐚𝐜𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐦ê𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭é 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐟𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐑𝐨𝐜𝐡 𝐌𝐚𝐫𝐜 𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐚𝐧 𝐊𝐚𝐛𝐨𝐫é, à 𝐮𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛è 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐚𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 à 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐞𝐭 𝐬𝐮𝐢𝐭𝐞 à 𝐥’𝐞𝐱𝐚𝐬𝐩é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐟𝐟é𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐥𝐞 𝐌𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐮𝐯𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 (𝐌𝐏𝐒𝐑) 𝐚 𝐝é𝐜𝐢𝐝é 𝐝’𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦𝐞𝐫 𝐬𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐥’𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞, 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭é 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 », avait déclaré le porte-parole du MPSR, le capitaine Kader Sidsoré Ouédraogo.

Il a fallu attendre trois jours, 𝐥𝐞 𝟐𝟕 𝐣𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟐, pour que les Burkinabè et le monde découvrent le visage du nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Dans une adresse à la nation d’une dizaine de minutes, il explique que l’avènement du MPSR a été imposé par le cours des évènements dans notre pays, fragilisé par tant d’évènements et assailli de toutes parts par des groupes armés radicaux. Le lieutenant-colonel Damiba affirme que sa démarche à la tête du Burkina se veut inclusive afin de ramener la quiétude dans les cœurs. « 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐦𝐛𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐟é𝐝é𝐫𝐞𝐫 𝐥’𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 é𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐣𝐞𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐬𝐞𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮, 𝐝é𝐛𝐚𝐫𝐫𝐚𝐬𝐬é 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐢𝐩𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐧𝐭𝐢𝐩𝐨𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐬𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞. 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐠𝐞𝐧𝐝𝐚 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐢𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫 : 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐮𝐯𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. 𝐋𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐜𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭 𝐚𝐠𝐞𝐧𝐝𝐚 𝐝𝐞𝐦𝐞𝐮𝐫𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐭é𝐠𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭é 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 », soutient-il.

𝐂𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐡𝐢é𝐫𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞

Dans la logique de fédérer les énergies, 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐟 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐭 𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐟𝐟é𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐯𝐞𝐬. Au pas de course, il reçoit les membres du gouvernement dissout, les partis politiques, les organisations de la société civile, les responsables de sociétés d’Etat et d’établissements publics de l’Etat, les syndicats, les patrons d’organes de presse et bien d’autres corporations.

𝐀 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐥𝐨𝐜𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬, 𝐥𝐞 𝐩𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐃𝐚𝐦𝐢𝐛𝐚 𝐞𝐱𝐩𝐨𝐬𝐞 𝐜𝐞 𝐪𝐮’𝐢𝐥 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐜𝐮𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐝é𝐛𝐚𝐫𝐫𝐚𝐬𝐬é 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐫𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐨𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐥’𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧𝐝𝐞𝐮𝐢𝐥𝐥é 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛è à 𝐬’𝐞𝐱𝐢𝐥𝐞𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞. Dans l’intervalle de ses entrevues avec les différentes composantes sociales, le chef de l’Etat procède à des changements majeurs au sein de la hiérarchie militaire. Le Chef d’état-major général des armées (CEMGA), le chef d’état-major général de la gendarmerie nationale, ceux de l’armée de Terre, de l’Air, des Sapeurs-pompiers et de l’Agence nationale du renseignement (ANR) sont tous remplacés. 𝐋𝐚 𝐡𝐢é𝐫𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥é𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐢𝐭é𝐬. Pour une meilleure coordination des efforts dans la lutte anti-terroriste, le lieutenant- colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, met en place le Commandement des opérations du théâtre national (COTN). « 𝐂𝐞𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐚 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐱 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭é𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐨𝐫𝐢𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐫é𝐬𝐨𝐥𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥’𝐨𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐦é𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐫é𝐩𝐚𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐚ç𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐮𝐠𝐥𝐞 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭é𝐬 », a-t-il dit à propos du COTN.

En vue de l’élaboration de la feuille de la Transition, le chef de l’Etat, à travers un décret, crée la 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝’é𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐠𝐞𝐧𝐝𝐚 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧. Installés officiellement 𝐥𝐞 𝟖 𝐟é𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 dernier par le président du MPSR, les membres de ladite commission ont disposé de deux semaines pour lui soumettre un rapport de leurs travaux. 𝐋𝐞 𝟐𝟑 𝐟é𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟐, Paul Henri Sandaogo Damiba a reçu le rapport en question.

𝐋𝐞 𝐩𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭

L’autre acte qui aura marqué les 30 jours du président Damiba à la tête du pays, c’est sa sortie 𝐥𝐞 𝟏𝟒 𝐟é𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 dans les localités de 𝐓𝐨é𝐧𝐢, 𝐎𝐮𝐚𝐡𝐢𝐠𝐨𝐮𝐲𝐚 𝐞𝐭 𝐒𝐨𝐥𝐥é, où il est allé galvaniser les forces de défense et de sécurité qui luttent âprement contre les groupes terroristes.

Entre-temps, le Conseil constitutionnel s’invite dans l’actualité. En effet, 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐫é𝐮𝐧𝐢𝐬 𝐞𝐧 𝐬é𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐚𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐯𝐚𝐜𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐚 𝐝é𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐩𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐑𝐨𝐜𝐡 𝐌𝐚𝐫𝐜 𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐚𝐧 𝐊𝐚𝐛𝐨𝐫é 𝐞𝐭 𝐚𝐭𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐅𝐚𝐬𝐨, 𝐜𝐡𝐞𝐟 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐭, 𝐚𝐮 𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭-𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐞𝐥 𝐏𝐚𝐮𝐥-𝐇𝐞𝐧𝐫𝐢 𝐒𝐚𝐧𝐝𝐚𝐨𝐠𝐨 𝐃𝐚𝐦𝐢𝐛𝐚.

A la suite de ces décisions, 𝐥𝐞 𝐩𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐌𝐏𝐒𝐑 𝐩𝐫ê𝐭𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐅𝐚𝐬𝐨 devant les « sages » du Conseil constitutionnel, 𝐥𝐞 𝟏𝟔 𝐟é𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟐, à Ouagadougou. Une prestation de serment qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, d’aucuns estimant que le Conseil constitutionnel n’avait pas à intervenir dans ce cas de figure, d’autres arguant que l’institution était dans son rôle. Qu’à cela ne tienne ! Au cours de cette cérémonie, 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐟 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐭 𝐚 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮é 𝐥𝐚 𝐝é𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞 𝐝𝐮 𝐌𝐏𝐒𝐑 𝐪𝐮𝐢, à 𝐥’𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞, 𝐧𝐞 𝐬’𝐢𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐲𝐧𝐚𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐫é𝐯𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞. « Elle est plutôt 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐬𝐭𝐞 à 𝐫𝐞𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐚𝐮𝐱 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐮𝐱. 𝐑𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐫 𝐚𝐮 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐯𝐨𝐢𝐜𝐢 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐦𝐞 𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 ê𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐬𝐞. 𝐋𝐨𝐢𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐡é𝐨𝐫𝐢𝐞𝐬 é𝐥𝐢𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬, 𝐢𝐥 𝐬’𝐚𝐠𝐢𝐭 𝐝’𝐢𝐧𝐭é𝐠𝐫𝐞𝐫, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬, 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐬 𝐨𝐫𝐢𝐠𝐢𝐧𝐞𝐬, 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐦é𝐭𝐢𝐞𝐫, 𝐧𝐨𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é𝐬 𝐨𝐮 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐭é 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞, 𝐥𝐚 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐝’𝐢𝐧𝐭é𝐠𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐥𝐞 𝐧𝐨𝐦 », argue-t-il.

𝐈𝐧𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 à 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞

Sur la même lancée, il informe qu’au-delà du défi prioritaire qu’est la lutte contre le terrorisme, il va s’attaquer, entre autres, à la corruption et la politisation de l’administration publique. De tous ses vœux, il appelle ses concitoyens à se rassembler pour défendre la nation du péril terroriste et des autres maux qui la minent. Et prévient ceux qui voudraient marcher à contre-courant du processus en cours.

« 𝐂𝐞𝐮𝐱 𝐪𝐮𝐢, 𝐩𝐚𝐫 𝐦𝐚𝐮𝐯𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐯𝐨𝐥𝐨𝐧𝐭é 𝐨𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐦𝐚𝐥𝐬𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬, 𝐭𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐨𝐛𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬, 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬é𝐪𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐬. 𝐂𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐞𝐧 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭 𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐦𝐩𝐞𝐫 𝐠𝐫𝐚𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐝é𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐯𝐨𝐥𝐨𝐧𝐭é 𝐝𝐮 𝐌𝐏𝐒𝐑 𝐝’𝐢𝐧𝐜𝐥𝐮𝐫𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬𝐬𝐞. 𝐀𝐮𝐜𝐮𝐧 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮, 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐢𝐭-𝐢𝐥, 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐬’𝐚𝐫𝐫𝐨𝐠𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐨𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 », clarifie le président Damiba.

A partir du moment où il a reçu le rapport tant attendu, l’on ose espérer que les actions annoncées pourront être effectives dans les prochains jours. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐬û𝐫𝐞, 𝐥’𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐮𝐱 𝐮𝐫𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐬𝐞 𝐡â𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 à 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞.

Source :  𝑺𝒊𝒅𝒘𝒂𝒚𝒂

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