Le mercredi 22 novembre, le PVV, Parti de la Liberté, est arrivé en tête des élections législatives aux Pays-Bas. Le leader du parti d’extrême droite, Geert Wilders, se félicite de cette victoire historique.
Le pouvoir est désormais à sa portée. Le Jeudi 23 novembre, Geert Wilders trinque à sa victoire. Sa chevelure, comme ses idées, ressemblent à celles de Donald Trump. Geert Wilders se voit déjà Premier ministre des Pays-Bas, avec une feuille de route clairement d’extrême droite. “Les Néerlandais d’abord, une politique d’asile plus stricte, une préférence nationale pour le logement et plus d’argent dans vos portefeuilles”, clame le chef du PVV (Parti de la Liberté). Son parti a remporté 37 sièges, mercredi 22 novembre, lors des élections législatives, le double de son score aux dernières élections.
Geert Wilders face au défi de former une coalition
Aux Pays-Bas, Geert Wilders est connu de tous, surtout pour sa croisade contre les musulmans et les immigrés. En 2017, le populiste osait tout, notamment des montages vidéos associant Islam et terrorisme. Pour l’emporter, le populiste avait mis en sourdine ses diatribes anti-Islam. “Si je deviens Premier ministre, je le serais pour tous les Néerlandais, quelle que soit leur identité, leur sexe ou leur religion”, affirmait-il. Pendant la campagne, ses adversaires ont tous proposé un tour de vis migratoire, ce qui a décomplexé certains électeurs.
À Venlo, 36% des habitants ont voté pour Geert Wilders, avec en ligne de mire les immigrés. “Ils profitent de nous, les gens qui travaillons depuis 60 ans. Ils viennent et ils peuvent tout avoir”, déplore une femme. Geert Wilders doit convaincre ses rivaux pour former une coalition. La gauche a clairement refusé. À droite, rien n’est joué.