Le Comité de réflexion et D’action pour la Réconciliation et la Paix (CRARP) était face aux hommes de médias ce samedi 20 mars 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec la presse était de déballer leur plan d’action de soutien au ministre de la réconciliation nationales, Zépherin Diabré dans la réussite de sa mission de réconcilier les filles et fils du pays des hommes intègres.
Le CRARP tire ses sources du monde associatif et politique Burkinabé. Composé de membres qui avaient des divergences d’opinions dans un passé récent, ces acteurs ont décidé aujourd’hui de s’assoir sur la même table, afin d’apporter leur contribution à la réussite de la réconciliation nationale en cours au Burkina Faso. Les objectifs du Comité de Réflexion et d’Action pour la Réconciliation et la Paix (CRARP) sont entre autres de promouvoir la réconciliation nationale auprès des autorités politiques, coutumières et religieuses, de réaliser des activités socio-culturelles et sportives, et développer une stratégie de communication en utilisant la technique de la mobilisation sociale pour faciliter l’appropriation de la réconciliation nationale par les populations et notamment chez les jeunes qui constituent 77% de la population (les moins de 35 ans). Il compte organiser des conférences de presse, rencontrer les associations des victimes, initier des rencontres auprès des autorités politiques, coutumières et religieuses, travailler à rependre et à populariser la question de la réconciliation nationale auprès des couches spécifiques, notamment les jeunes, identifier des points focaux par province et par région suivi d’une caravane, des concerts, des soirées humoristiques et enfin organiser un cross populaire sur la réconciliation nationale.
Pour Alpha Yago, membres du comité, la vraie réconciliation, est celle qui se fait à la base, avec la base. Autrement dit, avec l’implication de tous les acteurs. « C’est le choix opéré par le Ministre d’État Diabré. D’où les nombreuses audiences qu’il accorde déjà et les sorties terrain en vue de recueillir l’avis de personnes ressources, des autorités coutumières et religieuses, des victimes, des organisations de la société civile. La question de la réconciliation contrairement à ce que certains pensent, n’est pas une question liée à un individu, un groupe d’individus encore moins à un parti. C’est une question d’intérêt national. Un pays uni, dans lequel les populations vivent en bonne intelligence, est un pays promis à un bel avenir ». A conclu monsieur Yago.