Face à la presse dans la matinée de ce samedi 15 février 2025, les initiateurs de «15 jours pour changer le Jardin de la musique Reemdoogo » avec à leur tête, le promoteur culturel, Salif Sanfo, ont fait l’état des lieux de l’avancement des travaux.
«15 jours pour changer le Jardin de la musique Reemdoogo», est une initiative portée par un collectif d’acteurs de la culture et de la communication du Burkina en collaboration avec Imagination, la Fédération burkinabè des ciné-clubs et le Cinéma numérique ambulant. C’est un projet qui a pour objectif, de redonner le jardin de la musique Reemdoogo son lustre d’antan.
Dix (10) jours après le lancement du projet, les initiateurs se réjouissent de l’état d’avancement des travaux de rénovation du jardin de la musique Remdoogo. « 15 jours, ça semblait fou. Il ne nous reste que 5 jours, et vous pouvez constater tout ce qui a déjà été accompli en 10 jours. »
Selon le promoteur culturel, Salif Sanfo, cette initiative consiste à mobiliser des ressources humaines et financières, des matériaux, des talents et de la logistique pour réhabiliter le jardin de la musique Reemdogo. Il a précisé que cette initiative permettra de créer un cadre récréatif et de valoriser la culture burkinabè tout au long du FESPACO 2025.
« Nous pensons que nos infrastructures ont besoin de ce type d’initiatives, d’où 15 jours pour changer le Reemdogo. Vous voyez déjà les travaux qui sont en cours », a déclaré Salif Sanfo.
« Il existe plusieurs formes de contributions pour rénover le Reemdogo en vue du FESPACO 2025 », a souligné Salif Sanfo, avant d’ajouter que de nombreux festivals, tels que le Festival Wagadougou et le Festival des identités culturelles, ont déjà décidé d’en faire leur Quartier général (QG).
Il a saisi l’occasion pour appeler les partenaires techniques et les volontaires à accompagner cette initiative qui a pour objectif premier, la valorisation de la culture burkinabè.
Salif Sanfo a laissé entendre que les travaux vont se poursuivre, et il souhaite qu’après Reemdoogo, ce soit le CITO ou toutes ces salles qui peinent à reprendre leurs activités et qui n’attendent que la contribution des uns et des autres pour redémarrer.
Le directeur du développement culturel et touristique de la commune de Ouagadougou, Harouna Ramdé, par ailleurs responsable du Jardin de la musique Reemdogo, a salué la démarche du promoteur, qui contribue à magnifier la culture burkinabè.
« Cet espace culturel, érigé par l’administration publique, profite aux acteurs culturels. Voir l’un d’entre eux vouloir le rénover, est un motif de satisfaction », a-t-il affirmé.
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