C’est dans un stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Abidjan plein comme un œuf au couleur orange que le Président de la Confédération Africaine de Football (CAF), aux côtés respectivement des Présidents de la FIFA, de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara et certains chefs d’Etats de la sous-région le sud –africain Patrice Motsepé a procédé à l’ouverture de la 34ème Coupe d’Afrique des Nations, CAF TotalEnergies, ce samedi 13 janvier 2024.
L’on se remettait à peine d’une cérémonie d’ouverture exceptionnelle, riche en couleur et en diversité artistique, orchestrée par des artistes des renoms qui a permis d’aller à la découverte de l’histoire de la Côte d’Ivoire et de découvrir à travers une présentation les 24 drapeaux des différents pays engagés à l’assaut de la succession des Lions de la Téranga, que Seko Fofana ouvrait le score à la 4ème minute, pour les Eléphants de Côte d’ivoire dans cette rencontre inaugurale de la 34ème CAN. Par ce but matinal, les poulains du coach Jean-Louis Gasset entamaient de la meilleure des manières leur compétition.
Très motivés et poussés par un douzième homme, Franck Kessié et ses compagnons impriment un rythme d’en fer à la rencontre. Présent sur tous les ballons, le milieu ivoirien étouffe son homologue Bissau-Guinéen conduit par le lyonnais Maman Baldé très attendu et surveillé comme du lait sur le feu. Positionnés en bloc-bas et faisant l’option d’évoluer en contre-attaque, les Djurtus sont perdus sur la pelouse. N’attendant pas mieux, les ivoiriens appuient sur l’accélérateur pour tuer le match. Ainsi, dans la maitrise du match dans ce premier quart-heure, Ghislain Konan et Wilfried Singo sur les côtés mettent au supplice leurs adversaires, malheureusement les centres sont imprécis ou mal exploités par les attaquants notamment Jonathan Bamba qui remplaçait Sébastien Haller.
Après l’orage ivoirien, les Bissau –Guinéens commencent à faire surface. Ils récupèrent les ballons au milieu, réorganisent leur jeu et équilibrent le match. Les premières banderilles interviennent par le capitaine, Alfa Semedo, épaulé par Carlos Manuel sans véritablement se montrer dangereux. Moreto Cassama essaie également à sa manière de sonner la révolte sans succès.
Dans la gestion, car menant au score, les éléphants après une grosse débauche d’énergie, s’évertuent à rester disciplinés tactiquement et à suivre les consignes de l’entraineur pour garder le contrôle du match. Dans ce faux rythme, sur une perte de balle, Wilfried Singo sert son partenaire Jean-Philippe Krasso qui offre une passe en retrait à Seko Fofana qui voit sa frappe détournée sur la barre transversale par le dernier rempart Bissau –guinéen Jonas Mendes à la 34ème minute. Cette action a le mérite de réveiller le public et permet à Jean-Philippe Krasso de se procurer une ultime occasion à la 41ème avant la pause.
Les Eléphants en mode gestion en seconde période
Mettant en place son rouleau compresseur en début de rencontre, la seconde période voit une équipe ivoirienne en mode gestion. Ainsi, le capitaine Serge Aurier remplace Wilfried Singo pour gérer la pression des attaques Bissau–guinéens. Déterminés à revenir à la marque le plus rapidement possible, les Djurtus tout en restant prudent essaient de se procurer des occasions sans pouvoir déstabiliser le bastion défensif ivoirien.
Le public au regard de l’impuissance des Bissau-guinéens et du manque d’envie des ivoiriens à prendre des risques voit un match avec beaucoup de perdes de balles, des intentions inachevées. Dans cette physionomie, les Eléphants parviennent à aggraver le score à 2-0 sur une action anodine de Ghislain Konan sur son côté gauche, qui fait un centre mal contrôlé par le défenseur Opa Sanganté. Placé en embuscade, Jean-Philippe Krasso sur un contrôle parvient à ajuster le ballon et à faire une frappe de son pied gauche qui bat le gardien Jonas Mendes et met à l’abri les Eléphants avec ce 2ème but.
Sûr de sa victoire, le coach Gasset procède à des changements pour relancer certains de ses cadres en méformes. Ainsi Nicolas Pépé et Karim Konaté remplacent Jean-Philippe Krasso et Jonathan Bamba. La confrontation contre le Nigéria, prochain adversaire déjà dans les têtes donne une fin de match sans grand suspens. Du côté Bissau –Guinéen, c’est la résignation, malgré quelques offensives. On procède également à des substitutions pour éventuellement limiter les dégâts et préparer la prochaine rencontre contre la Guinée-Equatoriale le 18 janvier prochain.