Le ministre delégué chargés du budget Edith clémence YAKA a présidé ce vendredi 30 octobre 2020 à Ouagadougou, l’ouverture de la première session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM). Pour cette session le thème choisi est : « Téléprocédures et mobilisation des ressources : défis et perspectives » Cette première session permettra d’examiner le bilan de la mise en œuvre de leurs programmes d’activités du 30 septembre 2020 et d’identifier par la même occasion les défis à relever afin d’atteindre les résultats assignés pour le compte de cette année.
Malgré un contexte socioéconomique et sanitaire national difficile marqué principalement par la pandémie du COVID 19 et la poursuite des attaques terroristes. Le ministère de l’economie, des finances et du développement a engrangé des acquis grace aux efforts fournies par son personnel. A laisser entendre madame Edith Clémence YAKA ministre délégué chargé du budget. On peut citer entre autres La réalisation dans le cadres de la mise en œuvre du PADEL de cash transfert d’un montant de 1, 673 milliards de FCFA au profit de 52 267 bénéficiaires issus de ménages vulnérables des régions du Sahel, de l’Est et du Centre Est et la réalisation en cours de 1 810 infrastructures dans les régions de la Boucle du Mouhoun, de l’Est, du Centre Est, du Nord, du Centre Sud, du Centre-Nord et du Sahel ;
La réception de 36 infrastructures dont 21 complexes scolaires et la réalisation en cours de 79 infrastructures dont 23 complexes scolaires et 36 forages dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réalisation des infrastructures socio- économiques (PRISE) entièrement financé par le budget de l’Etat.
Après plus de trois (03) années de mise en œuvre de ces réformes, un bilan sur l’utilisation de ces outils s’avère nécessaire afin d’apprécier les effets induits sur la mobilisation des ressources internes et analyser les défis à relever pour leur optimisation.
la finalisation des documents du projet pôle de croissance du sahel ; la mobilisation au 30 septembre 2020, de 1 263,18 milliards FCFA sur une prévision révisée de 1 265,56 milliards FCFA, soit un taux de recouvrement de 99,76%, et un accroissement de 16,35 milliards FCFA par rapport à la même période de l’année 2019. A ce titre, il convient de relever que sur une prévision annuelle révisée de 1 722,83 milliards FCFA, le taux de recouvrement au 30 septembre est de 73,32%,
l’organisation de trente-trois (33) missions d’inspection et dix (10) audits au titre du contrôle administratif… Au regard de ces enjeux, plusieurs réformes ont été engagées par les administrations financières en charge du recouvrement des recettes de l’Etat dans l’objectif d’élargir l’assiette fiscale, de renforcer les actions de recouvrement et du contrôle fiscal, et de lutter contre l’évasion et la fraude fiscales. Pour y parvenir, un accent particulier est mis sur la modernisation des administrations notamment l’utilisation des téléprocédures.
En effet, les téléprocédures permettent aux contribuables de s’acquitter de leurs droits, taxes et impôts par voie électronique. Elles sont opérationnelles depuis 2016 à la Direction générale des Impôts (DGI) et en cours d’implémentation à la Direction générale des douanes (DGD).
Après plus de trois (03) années de mise en œuvre de ces réformes, un bilan sur l’utilisation de ces outils s’avère nécessaire afin d’apprécier les effets induits sur la mobilisation des ressources internes et analyser les défis à relever pour leur optimisation.
C’est ce qui justifie le choix du thème de la présente session du CASEM « Téléprocédures et mobilisation des ressources : défis et perspectives » qui permettra aux administrateurs d’échanger sur la thématique et de faire des propositions d’amélioration de ces outils.