Accueil A LA UNE UCRB : si rien n’est fait, nous prendrons nos responsabilités

UCRB : si rien n’est fait, nous prendrons nos responsabilités

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L’union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) était face à la presse ce vendredi 4 septembre 2020 ici à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence de presse était de dénoncer et interpeller l’autorité à plus de fermeté. Elle a porté essentiellement sur trois points que sont :

-La non-mise en application du décret portant sur la gestion du fret en provenance et à destination  du Burkina Faso

-L’état des lieux des tracasseries routières au niveau national

-La lutte contre l’extrême surcharge.

Les chauffeurs étaient mobilisés à la conférence de presse

Constatant toujours le blocage et l’inaccessibilité du fret aux camions burkinabé dans les ports, l’UCRB dit avoir interpellé le gouvernement qui a abouti le 26 février 2020 en conseil des ministres, à l’adoption du décret portant sur la gestion du fret en provenance et à destination du pays. Un décret qui aurait dû donner le sourire aux chauffeurs qui malheureusement n’a fait qu’empirer les choses à en croire Brahima Rabo, président de l’UCRB qui affirme : « les intermédiaires couramment appelés   « Coxers » se sont emparés du fret au niveau des ports et font la part belle aux camions étrangers moyennant des commissions allant de 100 000 à 200 000 franc CFA par camion chargé. Il faut noter qu’aujourd’hui les camions burkinabés sont chargés à 35 000 f par tonne et les camions togolais à 40 000 f par tonne au port de Lomé pour la destination de Ouagadougou. Cette situation contraint les camions burkinabé à séjourner pendant près de 2 mois à la recherche du fret ».

Les camions surchargés circulent sur nos routes en toute impunité : Source Africamag.net

Pour ce qui est des tracasseries routières au Burkina Faso, l’UCRB dénonce la corruption, les rackets, que les chauffeurs subissent sur les axes routiers. Ils disent devoir débourser des sommes allant de 1 000 à 5  000 f CFA par poste de contrôle pour faciliter le passage des véhicules de transit et environ 150 000 à 250 000 f comme frais pour traverser le pays pour les véhicules de transport. Une pratique qui selon eux n’honore pas le pays des hommes intègres.

« Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des véhicules qui ne répondent à aucune norme technique sur nos routes et qui circulent avec tous documents y afférents à jour. Où sont donc passées les structures chargées de ce contrôle ? Nous voulons préserver nos vies et celles des autres à travers des comportements responsables. » dixit Brahima Rabo, qui s’insurge contre leur ministère de tutelle qui est le ministère en charge des transports et l’interpelle à prendre des dispositions utiles et diligentes pour mettre fin à l’extrême surcharge au Burkina Faso.

Au milieu Brahima Rabo, président de l’UCRB

L’union des chauffeurs et routiers du Burkina a confié à la presse que des courriers ont été adressé au ministère du transports afin de trouver des solutions idoines. Ils espèrent obtenir gain de cause si non ils prendront leur responsabilité.

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