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Espagne: Une jeune fille sahraouie adoptée par une famille espagnole victime d’un enlèvement par le Polisario. 

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Une jeune fille sahraouie, Filleh Mint Chahid Mint Laaroussi, a vécu un véritable drame personnel. Cette jeune femme a été adoptée par une famille espagnole à l’âge de 5 ans. Elle vit donc en Espagne depuis.

Filleh Mint Chahid Mint Laaroussi, a vécu un véritable drame personnel

En juillet 2023, Filleh a participé au programme « Vacances en Paix », qui permet aux jeunes Sahraouis vivant en Espagne de visiter les membres de leur famille biologique dans les camps de Tindouf. C’est alors que les choses vont prendre une tournure dramatique. Les parents biologiques de Filleh ment Chahid mint Laaroussi ont détruit ses documents de voyage, sur ordre du Polisario, dans le but de l’empêcher de retourner chez sa famille adoptive en Espagne.

Elle a ainsi été retenue contre son gré dans les camps de Tindouf. Très inquiète, sa famille adoptive espagnole tente de l’aider à s’enfuir des camps pour qu’elle puisse retourner en Espagne.

L’opération d’exfiltration est une réussite, grâce à la complicité d’un sahraoui local, et Filleh réussit à rejoindre le Consulat d’Espagne à Oran. Elle est aujourd’hui dans l’attente d’être rapatriée en Espagne.

Dès qu’ils ont pris connaissance de la disparition de la jeune fille, ses proches ont déclenché une vague de protestation et une campagne médiatique qui a rapidement éveillé l’attention des sécuritaires algériens. Ces derniers se sont saisis de cette affaire et se déploient actuellement pour que la jeune fille revienne dans les camps de Tindouf auprès de sa famille biologique, chose qu’elle refuse, et ce dans le but d’étouffer le désordre semé par les menaces proférées par ses proches contre les familles du sahraoui responsable de son enlèvement.

Les cas de jeunes filles sahraouies adoptées par des familles espagnoles et par la suite  enlevées où séquestrées par le Polisario, après leur visite à leur famille respective dans les camps de Tindouf sont malheureusement devenues une pratique courante. En effet, des violations des droits élémentaires de jeunes femmes ont été connues par le passé : cela a été le cas pour Nadjiba Mohamed Belkacem, Elkouria Badbad Hafed, Maloma Morales de Matos où encore Darya Embarek Selma.

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