Le parti de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) invite le gouvernement à « agir et vite pour sauver le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss », incarcéré dans le cadre du procès du putsch de septembre 2015, et dont la santé est « très dégradée » et sa « vie menacée ».
La justice doit rester le ciment de notre société burkinabè. Le Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP) interpelle le gouvernement sur la situation de la santé très dégradé de Adama Ouédraogo dit Damiss.
La vie de ce journaliste, directeur de publication du bimensuel « le Dossier » est menacée.
Incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) à Ouagadougou pour une présomption de complicité d’attentat à la sûreté de l’État dans le cadre du procès du putsch de septembre 2015, il a écopé de 5 ans de prison ferme. Depuis, l’état de santé de Damiss ne cesse de se dégrader.
Le journaliste est sérieusement malade et souffre d’une détresse respiratoire qui menace sa vie.
Au regard de la loi n°010-2017/AN, Damiss doit pouvoir bénéficier de la suspension de peine en raison de sa santé très dégradée.
Le CDP dit qu’il est temps d’agir et vite pour sauver le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss.
Le CDP joint sa voix à celles de nombreux citoyens, des personnalités politiques et de la société civile, son avocat, sa famille, ses amis et confrères qui ne cessent d’alerter sur l’état de santé Adama Ouedraogo Damiss, pour demander la clémence de la justice.
Car la justice n’exclut pas l’humanisme. Dans un Burkina Faso durement touché par l’injustice au regard de nombreuses affaires qui défrayent les chroniques, le cas de Damiss apparaît comme une peccadille.
Il est encore tant que notre justice montre son côté humain et indépendant par rapport à la rancœur cristallisée en gouvernance du pouvoir actuel.
Ensemble et solidaire, notre justice vaincra.
Démocratie-Progrès-Justice
Ouagadougou, le 15 juin 2020
Le Secrétariat à la communication et à l’information