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Mali : La France et ses partenaires se retirent

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Selon Radio France Internationale (RFI), Après un dîner de travail à l’Élysée auquel ont pris part une trentaine de dirigeants africains et européens, la France, ses partenaires européens et le Canada ont annoncé, jeudi 17 février, le retrait des forces militaires du Mali après neuf ans d’intervention militaire contre les jihadistes.

Image d’illustration (TV5Monde)

C’est après une réunion mercredi soir à l’Élysée entre les partenaires africains et    européens pour évoquer la situation au Sahel que la décision a été entérinée. Les forces de Barkhane et Takuba vont donc quitter le Mali lors d’un « retrait coordonné ».

« En raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes », les pays estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel. « Nous restons déterminés à soutenir le Mali et sa population dans leurs efforts pour obtenir une paix durable et la stabilité », précise le texte de cette déclaration conjointe.

« Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi, de Ménaka et de Gao, il sera effectué de manière ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Mission des Nations unies au Mali », a précisé le chef de l’État français, qui précise que le retrait des troupes françaises prendra 4 à 6 mois.

Interrogé par un journaliste sur ce retrait militaire, le président français a indiqué qu’il « récuse complètement » la notion d’échec au Mali. « Que ce serait-il passé en 2013 si la France n’avait pas fait le choix d’intervenir ? Vous auriez à coup sûr un effondrement de l’Etat malien », a-t-il déclaré.

« Nous comprenons cette décision »

Présent lors du diner mercredi à l’Élysée, le chef de l’État sénégalais et président en exercice de l’Union africaine, Macky Sall, a déclaré : « Nous comprenons cette décision ». Il a aussi estimé que les groupes jihadistes au Sahel « ne saurait être la seule affaire des pays africains ». « Nous sommes heureux que l’engagement ait été renouvelé de rester dans la région et de réarticuler le dispositif », a-t-il conclu.

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