Le 13 mars 2025 a été marqué par une rencontre de haute importance au Palais de Koulouba, sous l’égide du Général d’Armée Assimi GOÏTA, chef de l’État malien. Cet événement a concrétisé une avancée considérable pour le progrès économique des nations formant l’Alliance des États du Sahel (AES). La fondation de la Banque Confédérale d’Investissement et de Développement a été solennellement proclamée, dotée d’un capital initial s’élevant à 500 milliards de francs CFA, l’information a été rapportée par le site d’information Mali Actu.
Un instrument au service de l’indépendance économique
L’établissement de cet organisme bancaire confédéral est interprété comme une étape déterminante pour consolider l’indépendance financière du Mali, du Burkina Faso et du Niger. L’objectif primordial consiste à accroître la capacité de ces États à subvenir à leurs besoins sans dépendre excessivement des financements extérieurs. La Banque agira comme un levier essentiel pour soutenir les projets de développement prioritaires et assurer une gestion optimisée des ressources économiques disponibles.
Soutien financier aux infrastructures vitales
La mise en place de cette institution bancaire permettra d’allouer des fonds aux infrastructures nécessaires dans divers secteurs fondamentaux. Les domaines du transport, de l’énergie, de l’agriculture et de l’industrie seront particulièrement visés. Ainsi, des projets structurants pourront être mis en œuvre, stimulant une croissance durable et inclusive, tout en renforçant la cohésion économique régionale.
Fluidification des échanges commerciaux intra-régionaux
Un autre aspect significatif abordé concerne l’instauration d’un Code des Douanes commun. Cette démarche vise à simplifier et à accélérer les échanges commerciaux entre les pays membres de l’AES, grâce à la création d’un espace douanier unifié. Cela favorisera la libre circulation des marchandises et des capitaux, contribuant ainsi à dynamiser le commerce au sein de la région.
La Banque Confédérale d’Investissement et de Développement jouera également un rôle prépondérant dans le renforcement de la résilience économique des États membres. Fonctionnant de manière autonome par rapport aux institutions financières internationales, elle permettra de garder la maîtrise des décisions économiques et de réduire la vulnérabilité face aux influences extérieures. Cette indépendance économique est cruciale pour garantir la stabilité et le développement pérenne des pays du Sahel.