Le fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales FPDCT a procédé ce 25 mai au lancement de l’atelier de formation des acteurs des collectivités territoriales de la province du Poni, sur le Guichet d’Appui Technique (GAT) et le Prêt Garantie et Emprunt ( PGE). Il s’agira d’un renforcement des capacités des acteurs des collectivités à savoir: les maires, les PRM, les comptables ainsi que les acteurs du circuit de la dépense pour leur permettre de disposer de nouveaux outils afin de mieux s’adapter à la mutation du fonds permanent en agence nationale de développement des collectivités territoriales ADCT. C’était en présence du chef d’agence ADCT sud-ouest Hama Hamidou, du secrétaire général de la province du Poni, Karambiri René, madame Yanogo/Gouba Ramatou Représentante de la direction générale de l’ ADCT et les maires des différentes communes de la localité.
Ce n’est plus un secret de polichinelle, le fonds permanent pour le Développement des collectivités territoriales FPDCT agira dans les jours et mois à venir sous la bannière de l’agence nationale pour le développement des collectivités territoriales ADCT. Une mutation qui intervient après plusieurs décennies de vie au service des collectivités territoriales du Burkina.
Cette nouvelle appellation vise à permettre aux autorités de donner encore plus d’autonomie au fonds dans l’accompagnement des communes pour leur développement. Cette formation se veut donc un cadre approprié pour mieux expliquer aux conseillers municipaux des communes du Poni dans le Sud-Ouest, l’importance d’une telle mutation et ses avantages pour les communes et permettre aux participants de s’approprier les procédures du GAT et du PGE afin de faciliter sa mise en œuvre.
Le Guichet d’appui technique GAT et le Prêt garantie et emprunt sont deux outils indispensables dans le fonctionnement des communes, en ce sens qu’ils constituent un levier important dans la vie des collectivités territoriales. En effet c’est à travers eux que les communes bénéficient du financement. Ce sont des lignes de crédit que toute commune désireuse de bénéficier d’un crédit pour la réalisation d’un projet d’intérêt communautaire peut contracter.
Karambiri René représentant le haut commissaire, a invité les participants à une attention soutenue lors des exposés et une pleine participation aux échanges pour permettre une meilleure appropriation des modalités pratiques des opportunités de financement du développement local dans les communes et régions, qui viendra Booster les actions de développement dans leur région.
Pour Hama Amadou Chef d’agence du Fond permanent pour le développement des collectivités territoriales du Sud Ouest.” Nous avions fait un atelier sur le renforcement des capacités de nos élus locaux afin qu’ils puissent utiliser les fonds à bon escient pour un développement de nos collectivités” . La mission principale du fonds est de financer les projets primaires des collectivités territoriales et renforcer leur capacités opérationnelles, une volonté politique du gouvernement à travers le cycle 3 de la décentralisation du fond permanent. Son souhait est que les collectivités s’approprient les procédures de guichets appui techniques (GAT) et des procédures de guichets prêts garantis au emprunts (PGE) pour un bon rayonnement des collectivités territoriales au pays des hommes intègres.
Pour Kambou Dahermalo maire de la commune de Malba, cet atelier est venu à point nommé. Car il va permettre de mieux comprendre le fond permanent à travers le PGE et le GAT. ”
je suis bénéficiaire je peux dire que j’ai grandement bénéficié du fonds par la réalisation des infrastructures , des fournitures scolaires, des forages . Beaucoup de choses ont été réalisées à partir du fonds” . Ses souhaits sont que les responsables du fonds travaillent encore à renforcer les capacités des acteurs , car pour lui une chose c’est de donner de l’argent et une autre c’est de savoir où cet argent sera éjecté. Il faut donc former car il faut être réellement outillé à ce niveau. Également il s’attend à ce qu’on augmente l’enveloppe du fonds et surtout investir là où il y’a le besoin. “Nous par exemple nous sommes dans les communes rurales où la question d’eau et d’infrastructures sont posées . Il faut donc tenir compte de ceci et financer de façon équitable. Pour conclure monsieur Kambou a salué cette initiative de l’ ADCT et encourage les responsables à continuer dans cette lancée qui va contribuer au développement des collectivités territoriales du Burkina Faso.
Par Souleymane Ouédraogo et Assia Ouédraogo ( stagiaire)