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Journée des droits de la femme : Le comité femmes du SYNTSEA/SONABEL forme ses membres sur la violence basée sur le genre

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Au Burkina Faso, la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée sous le thème : « Promotion de l’entreprenariat communautaire : quelle contribution des femmes ? », qui s’inscrit en droite ligne avec celui retenu au niveau mondial pour la 167ème commémoration : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Le SYNTSEA a choisi de former ses membres sur la violence basée sur le genre en situation de crise à Koudougou.

A la SONABEL, le comité femmes du Syndicat National des Travailleurs du secteur de l’Energie et Assimilés (SYNTSEA) a célébré la journée à Koudougou avec plusieurs femmes.  Mais elles ne se sont pas arrêtées à célébrer d’une manière vide et creuse : elles ont réfléchi, discuté, échangé sur le thème : « violence basée sur le genre en situation de crise: quelles conduites à tenir? » avant de participer à une séance de formation en saponification et assister à la dédicace d’un livre écrit par Adeline K. M Zoungrana une militante du SYNTSEA .

C’est en présence de M. Abdoulaye Traoré, directeur de l’Agence Commerciale de la SONABEL à Koudougou, et de Mme Kaboré Réhonnata responsable en charge du genre au SYNTSEA représentant le secrétaire général du SYNTSEA, que s’est ouverte la cérémonie de célébration du 8 mars 2024 avec des femmes venues de toutes les directions commerciales de la SONABEL.

Germaine Ouédraogo Présidente du comité femmes SYNTSEA/SONABEL

Dans son message d’ouverture Mme Germaine Ouédraogo, président du comité femmes du SYNTSEA, a rappelé que « la commémoration de la journée internationale des droits de la n’est pas seulement festive bien qu’elle soit une occasion pour célébrer la femme mais elle symbolise le changement de paradigmes par les femmes elles-mêmes et un changement de la vision de la société pour ne pas dire des hommes à l’endroit de la femme qui doit prendre part d’une manière plus active dans la société.» Elle confirme que la promotion de l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes sont essentielles pour la réalisation des objectifs de développement du gouvernement. Cela signifie qu’il faut promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes et l’autonomisation des femmes et des filles, afin qu’elles puissent participer pleinement au développement et en bénéficier aussi en retour.

Les communicateurs du jour Mme Bazémo/ Yaméogo Aline et M. Antoine Dabré ont définit la violence basée sur le genre (VBG) comme toute forme de violence, de discrimination ou de préjugé qui est perpétrée contre une personne en raison de son genre ou de son identité de genre. Ils ont ensuite définit les différents types de VBG en temps de guerre. Il s’agit d’une réalité tragique et complexe. Pendant les conflits armés, les femmes et les filles deviennent souvent des cibles spécifiques de violences sexuelles. Les viols et agressions sexuelles sont des armes de guerre pour intimider, humilier et déstabiliser les populations civiles.  Pendant ces conflits, certaines femmes sont réduites en esclavage sexuel par des groupes armés. ces conflits peuvent entraîner une recrudescence des mariages forcés et précoces.

Des exemples de VBG en temps de crise ont été donnés aussi bien au Burkina que dans certains pays de l’AES et en Afrique de l’Ouest pour permettre une bonne compréhension du thème et surtout pour quelles conduites à tenir pour les femmes de la SONABEL et les femmes du Burkina en général dans un contexte national marqué par la crise terroristes qui impacte plus sur la vie des femmes que celle des hommes.

Adeline K. Mariam Zoungrana dédicaçant son livre pour quelques participantes à l’atelier

Pour joindre l’utile à l’agréable, les femmes de la SONABEL ont assisté à la dédicace du livre “Récit d’un long chemin vers la paix intérieure” de l’écrivaine Koulga Mariam Adeline Zoungrana qui est une active militante du SYNTSEA. Ce livre se révèle être une source d’enchantement pour ceux et celles qui sont de fervents amoureux de la littérature. L’écrivaine  Adeline Zoungrana à travers cette œuvre montre que malgré le contexte sécuritaire difficile, les femmes restent résilientes et développent leurs intelligences et capacités pour venir à bout de tous les défis auxquels le Burkina fait face. La présidente du comité femmes du SYNTSEA, Germaine Ouédraogo n’a pas eu tort en précisant  que «  le Burkina Faso entre dans une phase déterminante de son histoire et il nous appartient en tant que femmes de se pencher sur les questions essentielles et existentielles pour être en phase avec la vision qui est de faire de cette nation, un pays de paix où règnent la sérénité.»

Une  séance de formation en saponification a mis fin aux activités ayant marqué la célébration de la journée internationale des droits de la femme du SYNTSEA à Koudougou ce 8 mars 2024.

 

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