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CEDEAO-Electricité : 11 Pays interconnectés au réseau électrique commun à travers le projet de l’EEEOA (WAPP) 

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Dans le cadre du Programme d’interconnexion des réseaux de l’EEEOA (Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain), des essais de synchronisation permanente des zones 2 et 3 ont été effectués le samedi 8 juillet 2023.

En effet, des études sur les conditions de synchronisation des systèmes électriques Ouest Africain ont été réalisées. Ces études ont défini les réglages à mettre en œuvre pour réussir la synchronisation des réseaux. Après la mise en œuvre de ces conditions, un premier essai a été réalisé avec succès le 22 octobre 2022. Un second essai a été réalisé du 11 au 13 mars 2023.

Ainsi avec cette synchronisation, c’est 11 pays de la CEDEAO qui mutualisent leur production d’énergie électrique. Le système électrique devient plus étendu, plus robuste et plus résiliant aux intempéries. Pour les consommateurs c’est plus de disponibilité d’énergie pour les consommateurs. Théoriquement, en cas de besoin, la SONABEL (Société National d’Electricité du Burkina) peut faire appel à chacune des sociétés des dix autres pays pour acheter ou vendre de l’électricité.

Un vaste Marché Régional de l’électricité de la CEDEAO couvre l’ensemble des quatorze pays continentaux de la CEDEAO et la coordination de l’exploitation de ce système sera assurée par le West African Power Pool (WAPP). La régulation de ce marché est assurée par l’Autorité Régional de Régulation du secteur de l’Electricité de le CEDEAO (ARREC). Les différents états apportent leur contribution en assurant la sécurité des différentes infrastructures électriques sur leur territoire.

Le réseau régional de l’électricité de la CEDEAO est naissant et nécessite des investissements massifs. Le taux d’électrification actuel est d’environ 50%. Tout acteur qui dispose des ressources financières peut investir dans la mesure de ses capacités financières. Avec la synchronisation actuelle, tout investisseur peut investir dans un pays, desservir ce dernier et desservir aussi d’autres pays. Il s’agit pour chaque pays de définir sa politique d’alimentation de sa clientèle.

Le Burkina Faso, par exemple, peut choisir d’investir massivement dans le solaire pour alimenter sa population et vendre l’excédent aux autres pays de la CEDEAO. Pendant ce temps, les pays qui disposent de ressources hydroélectriques comme la Côté d’Ivoire, le Ghana et la Guinée Conakry les mettrons à la disposition des autres pays après avoir satisfait leurs besoins.

 

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