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Crise sécuritaire au Sahel: Remise d’un rapport de Plan Burkina sur « Les filles dans la crise – voix du Sahel »

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La remise officielle du rapport de plan Burkina dénommé   » Les filles dans la crise: voix du Sahel » au ministère de la femme de la solidarité nationale et de l’action humanitaire s’est tenue le vendredi 03 juillet 2020 à Ouagadougou. C’est Ursule KABORE la chargée de mission dudit ministère, représentante du ministre qui l’a reçu et procédé à son lancement national. C’était en présence de Yaouba Kaigama, Représentant résident de Plan International Burkina Faso, du Dr. Olga Sankara, Représentante assistante du Fonds des Nations Unies pour la Population, de Elise Cannuel, conseillère médias, communication et relations publiques à Plan International Burkina Faso.

Ursule Kabore, Chargée de mission au Ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire.

 

Sarata, âgée de 14 ans,et sa mère vivent dans un camp de personnes déplacées internes.

Les travaux de cette recherche ont abouti aux résultats suivants : Le mariage précoce est largement répandu dans les zones de l’étude et touche de nombreux aspects de la vie des filles, notamment leur accès à l’éducation et leur capacité d’action au sein de la société.   Les filles expriment le besoin d’avoir accès aux services de santé sexuelle et reproductive ainsi qu’à des services de soutien psychosocial. Pouvoir mener des activités génératrices de revenus est important pour ces filles : elles souhaitent pouvoir gagner de l’argent pour contribuer aux dépenses de leur famille et faire des projets d’avenir.  La présente étude s’inscrit dans une série d’études similaires initiées à travers le monde par Plan international. Celle portant sur la région sahélienne a été réalisée concomitamment au Mali et au Burkina Faso (dans les régions du Centre-Nord et de la Boucle du Mouhoun), à travers une collaboration entre Plan international et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA).

Pour le représentant de plan Burkina, c’est une manière pour eux de donner la parole à la jeune fille pour qu’elle puisse s’

Yaouba Kaigama, Représentant résident de Plan Burkina Faso

exprimer et faire une analyse des problèmes qu’elle rencontre au quotidien, mais aussi leur redonner espoirs.<< Si vous voyez le rapport, vous allez voir beaucoup de témoignages. Il a ajouté qu’ils ont interviewé à peu près 800 jeunes dans les deux pays à savoir le Burkina et le Mali.

La représentante du ministre de la Solidarité nationale, a salué l’initiative de l’étude et indiqué que s’il est vrai que plusieurs études ont été fait sur divers maux qui minent le développement et l’épanouissement de la jeune fille, aucune n’a jamais été faite spécifiquement sur la jeune fille dans le contexte de crise au Burkina Faso et au Mali. « Tout ce que nous avons vu et attendu, c’est malheureusement la réalité de ce que vivent les filles et les femmes au Burkina Faso et au Mali au quotidien, dû à la crise sécuritaire au Sahel. Les jeunes filles et les jeunes femmes sont confrontées à la déscolarisation, aux mariages d’enfants, aux viols et au harcèlement »
Notons qu’a la fin de la cérémonie, une exposition présentant les portraits des filles du Burkina Faso et du Mali qui ont subi des exactions dans la crise sécuritaire, avec des témoignages a été présentée aux participants.

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