Accueil A LA UNE Lu sur le net: Pourquoi la RTB et Sidwaya ne sollicitent pas...

Lu sur le net: Pourquoi la RTB et Sidwaya ne sollicitent pas les services de leurs « réservistes » ?

674
0

Le journaliste est comme du vin, plus il prend de l’âge, plus il se bonifie. Ce n’est pas pour rien que dans les médias occidentaux ce sont les cheveux grisonnants qui s’occupent des grands genres. En plus de l’expérience, ils sont les témoins de l’histoire. Ces hommes et femmes des médias ont le recul nécessaire pour apprécier les actions des tenants des différents pouvoirs. Ils peuvent disserter sur les faits qu’ils mènent sur le terrain parce qu’ils connaissent leurs origines politiques, économiques, sociale .

Marfarma Sanogo coordonnatrice du SIG
Pour certains décideurs ils ont vu leur début et un retour à la source de leur carrière permet de se projeter sur ce qu’ils sont aujourd’hui et sur ce qui peut advenir de leur agissement demain. C’est pour tout ce capital qu’on ne comprend pas pourquoi après les bons et loyaux services rendus dans les médias publics, les aînés ne peuvent pas à nouveau être sollicités pour leurs talents et expériences de praticiens. Ces temps-ci, la télévision LCA s’est attachée les services de l’une des meilleures présentatrices du Journal Parlé de la RTB/Radio. Mafarma SANOGO, puisqu’il s’agit d’elle est l’actuelle Coordonnatrice du Service d’Information du Gouvernement (SIG). Elle a été également au cours de sa carrière directrice de la Radio Nationale et aussi de la Télévision nationale.
Elle a par ailleurs occupé les fonctions administratives comme celles de directrice de cabinet du Médiateur du Faso. De toutes fonctions nominatives en plus de l’ancienneté dans la profession du journalisme qui plus que cette dame devait être utile aujourd’hui aux deux maisons de l’audiovisuelle à savoir la Radio et la Télévision. Mafarma n’est pas la seule cadre dont l’expertise est délaissée par la Radio- Télévision nationale.
Yacouba Traoré ancien Directeur de la RTB Télé
L’ancien directeur général de la RTB Yacouba TRAORE qui est passé dans l’enseignement à l’ISTIC avant de prendre sa retraite pouvait faire office d’éditorialiste à des tournants importants du pays pour sa maison d’origine.
Pour deux raisons, il devrait être sollicité. Il connait les acteurs qui sont sur le terrain il y a près de 40 ans. Il connait comme sa main les animateurs pour ce qui concerne le paysage politique et les milieux dans lesquels ces gens ont fait le début de leur carrière.
En plus de ces raisons évoquées, il allie la pratique à la théorie. Pour s’en convaincre, consulter ses deux livres : Gassé Galo et Bonsoir merci de nous suivre.
Dernièrement la Télévision Burkina Info a eu l’initiative de lui demander une formation de ses journalistes. Les échos que nous avons eu de ces séances étaient plus que édifiants. Pourquoi les icônes du genre sont laissées en rade par leurs maisons d’origines même si le prétexte tout trouvé serait qu’ils sont à la retraite.
Le dernier de l’infime échantillon des modèles dans les médias public est Bernard KABORE chroniqueur émérite à Ouaga FM, une Radio de la place. Ce doyen a de la prestance et la voix. Jeune auditeur de Radio Burkina dans les années 1980, nous n’avons eu de cesse d’admirer ce monsieur pendant ses présentations des différentes éditions de journaux parlés et pendant les retransmissions des grands événements.
Nous faisons aussi un clin d’œil a Adjima David THIOMBIANO qui monnaie actuellement ces compétences à la télé LCA, Jean Marc BADO garde la main pour une qualité dans la réalisation.
Baba Hama ancien journaliste et ancien ministre

Des icônes comme Baba HAMA, Yanick Laurent BAYALA, Ouezen Louis OULON, Professeur Serge Théophile BALIMA, l’ancien ministre Mamoudou OUEDRAOGO, Gabriel BARROI, Marcel BELEM, Sita TARBANGDO, Marceline ILBOUDO, l’ancien DG des Editions Sidwaya, Michel OUEDRAOGO, Bilelé BENIN, Martin KABORE, Godefroi BAZIE etc. sont presque jetés dans les oubliettes. Heureusement qu’aujourd’hui, certains médias privés s’attachent les services de ces praticiens. Cependant, il ne serait pas mauvais qu’au nom de l’expérience et de la maitrise de leur sujet et pour faire profiter la jeune génération qu’on ramène en surface certains de ces talents du micro et de la plume qui s’endorment.

Un come- back ne ferait pas du mal à la profession. Les jeunes journalistes en plus des facilités qu’ils ont aujourd’hui a exercé le métier par le biais des outils de l’information et de la communication pourront tirer les dividendes de plusieurs années d’assimilation d’astuce du métier. L’exemple des médias audiovisuels peut être appliqué à la presse écrite. Sidwaya a eu les meilleures plumes qui sont aujourd’hui dans la nature. Les plus efficaces ont créé leurs propres boîtes.
Les moins entreprenants tournent les pouces. Il est temps qu’on les occupe. On ne demande pas qu’on leur donne des salaires mais ils peuvent toujours être utiles en termes de partage d’expérience. Ils peuvent en outre servir de mémoire pour les événements qui demandent un retour dans le passé pour mieux les cerner. Les doyens dans les médias méritent le repos de guerrier mais il ne faut pas les tuer dans l’oisiveté. Ne laissons pas cette somme d’expériences s’enliser.
Juste ma modeste contribution. Fraternellement
Source  Page : Facebook de Jean Victor Ouédraogo

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here