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Radicalisation et l’extrémisme violent : Bientôt la validation d’ une stratégie nationale

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Ce lundi 10 mai à Ouagadougou, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Pengdwendé Clément Sawadogo, a co-présidé avec son collègue de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, l’atelier national de validation de la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent au pays des hommes intègres (SNPREV). Deuxième du genre, dans l’espace G5 Sahel, la stratégie vise une synergie d’actions des pays membres afin de venir à bout de l’extrémisme violent dans la région de l’Afrique sahélienne. Cette stratégie couvre la période 2022- 2027.

Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays de la sous-région, est confronté depuis quelques années à la montée de la radicalisation et de l’extrémisme violent qui sont à l’origine de nombreux dommages matériels et humains. Conséquences directes de facteurs aussi bien endogènes qu’exogènes, ce phénomène continue de s’amplifier et de s’étendre en dépit des éléments de réponses qui ont été apportés jusque-là. Pour contenir cette fulgurante expansion et conformément à l’appel du Secrétaire général des Nations unies invitant chaque Etat-membre à élaborer une stratégie et un plan d’actions national pour lutter contre le terrorisme et prévenir l’extrémisme violent et en réponse à l’exigence de la situation nationale, le gouvernement a depuis 2018 entrpris d’élaborer une stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent.
Pour le secrétaire général du ministère en charge de l’Administration territoriale, président du comité de pilotage, Pierre Bicaba, l’objectif de cette stratégie est de doter le Burkina Faso d’une politique efficace de prévention de la radicalisation, prenant en compte tous les facteurs contribuant à l’expansion du phénomène et proposant des solutions adéquates et durable pour la résilience des populations. Officiellement lancé en 2018, le processus d’élaboration de cette stratégie avec la mise en place d’un comité de pilotage de 41 membres fait du Burkina le deuxième pays de l’espace G5 Sahel après le Niger à valider sa stratégie.

Selon le ministre d’Etat, Pengdwendé Clément Sawadogo, la fulgurance du développement de la radicalisation et de l’extrémisme violent commandait en guise de réponse l’obligation par les pays du G5 Sahel de définir une vision et une action coordonnée et efficace impliquant tous les acteurs et partenaires de la région afin d’endiguer le fléau. Pour lui, son département de par sa présence sur tout le territoire et de par ses attributions est au cœur des effets de cette radicalisation et extrémisme violent. Il a rassuré son collègue en charge de la réconciliation nationale de son engagement pour la suite du processus et la mise en œuvre des actions du plan 2022-2027 de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso.
L’élaboration de la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent a été appuyée par l’USAID à travers son projet Partenariat pour la Paix.

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