L’Alliance des Partis et formations Politique de la Majorité Présidentielle (APMP) a animé une conférence de presse le jeudi 04 avril 2021 à Ouagadougou. Le bilan des élections couplées du 22 novembre 2020, la nomination du premier ministre, la mise en place du gouvernement et la nouvelle configuration du paysage politique Burkinabé sont entres autres les points saillants de cette rencontre avec les hommes de médias.
L’APMP compte 71 partis et formations politiques dont 11 nouveaux adhérents qui ont reçus leurs notes de reconnaissance ce matin même. Selon son coordonnateur Clément Sawadogo. Tous ces partis épousent le programme de la majorité présidentielle. Il faut aussi ajouter que le Mouvement Patriotique pour le salut (MPS) a manifesté sa volonté de faire partir de la mouvance présidentielle, mais sa demande n’a pas encore été approuvée a dit le coordinateur. « Des demandes d’adhésion ont été rejetées. En effet, il y a des gens qui créent des partis sans intérêt politique », a-t-il souligné.
Les responsables de l’APMP pensent aussi qu’il ne faut pas voir d’un mauvais œil, sur la “ruée” des formations et partis politique vers l’APMP. “Il ne faut pas voir en mal cette recomposition de la classe politique ; au contraire, cela permet de se concentrer sur la mise en œuvre du programme du président du Faso“, estime Clément Sawadogo, ministre d’État, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation.
Sur le report des municipalités, le coordonnateur de l’APMP a fait savoir que l’opposition a été d’abord consultée sur le sujet. Des explications de Bénéwendé Stanislas Sankara, « le report de ces élections était inévitable, parce qu’il fallait lire et relire le code sur les collectivités territoriales qui avait été acté, pourtant la tenue des votes étaient prévu dans le mois de mai ». Impérativement, le report s’impose.
Des informations circulantes où, il semblerait que des terroristes aurait été libérés, Clément Sawadogo a indiqué qu’on ne peut ni confirmer ni infirmer la véracité de l’écrit. Il dit ne pas se rappeler d’une quelconque discussion sur le sujet. Au contraire, il rejette automatiquement l’idée de négocier avec « les hommes du mal », comme l’avait signifié le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, pendant la campagne électorale.
Sur la suspension du stade du 4 août de Ouagadougou, selon le président du NTD (membre de l’APMP) Vincent Dabilgou, aucun budget n’a été consacré à la maintenance du stade. Il trouve qu’il faudra agir vite et maintenant, en réhabilitant l’infrastructure, afin qu’elle réponde aux exigences de la Confédération africaine du football (CAF). Mais, s’interroge Vincent Dabilgou, est-ce que le coût de la réhabilitation ne peut pas construire un nouveau Stade ? Dans tous les cas, il a laissé entendre qu’une solution doit être trouvée dans un bref délai.