Ouverture ce lundi 25 octobre 2021 à Ouagadougou, de la 11e session des universités d’été des droits humains ( UEDH). Cette onzième du genre, est placée sous le thème : « les droits économiques sociaux et culturels des jeunes à l’épreuve du COVID-19 ». La présente session à pour objectif principal de renforcer les connaissances et les capacités d’action des jeunes dans la protection et la promotion de leurs droits notamment dans le contexte du COVID-19.
C’est au total 25 participants venus du Burkina, du Benin, de la Cote d’ivoire, du Mali, du Niger, du Togo et de la Guinée Conakry qui ont pris part à cette session. Le Centre d’information et de Formation en Matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) en mettant les droits économiques et socio-culturels des jeunes dans la lutte contre le COVID-19 au cœur de cette 11e session, espère contribuer à la réflexion sur les mesures proposées par les Etats et leurs impacts sur les droits humains en général, les droits économiques sociaux culturels en particulier dans la lutte contre le COVID-19.
Selon la coordinatrice Dah Monique, les UEDH visent les objectifs spécifiques suivants qui sont entre autres, favoriser le partage d’expérience des jeunes en matière de sensibilisation et de plaidoyer en faveur de leurs droits, diffuser les instruments pertinents pour la protection des droits humains, appuyer les jeunes participantes ou participants dans la conception et la mise en œuvre des projets liés aux droits économique sociaux et culturels pendant et après les UEDH.
Pour le Centre de Conseils et d’Appui (CODAP) partenaire, les jeunes sont des acteurs et actrices du futur. Il est fondamental de poursuivre les efforts à leur reconnaissance, pour qu’ils puissent participer pleinement à la surveillance des droits humains, le développement de recommandations, et leur suivi.
La représentante du ministère en charge des Droit Humains a estimé que cette formation est devenue au fil du temps un rendez-vous incontournable pour les jeunes défenseurs des droits humains de la sous-région ouest africaine. C’est pourquoi elle voudrait réitérer ses félicitations au CIFDHA pour la qualité de leur partenariat et pour leur détermination à faire de ce rendez-vous annuel de renforcement des capacités une réalité pour les jeunes défenseurs des droits humains.