Réunis en conférence de presse ce mercredi 2 juin 2021 à Ouagadougou, les députés du groupe parlementaire Rassemblement pour la Démocratie et la Justice (RDJ) a fait le bilan de sa participation à la première session parlementaire de la 8ème législature.
Le groupe parlementaire RDJ est Constitué de 09 partis politiques ( APR-Tilgre, le CNP, le CPS-G3, le MBF, le PDC, le PUR, le RPI et l’UNIR/PS) et fait partie de la majorité présidentielle. Au total, c’est une trentaine de textes de lois qui ont été adoptés et deux projets de loi retirée, au cours de cette session parlementaire. Nous pouvons citer entres autres la loi portant protection des personnes à l’égard du traitement des données personnelles ; La loi portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat au Burkina ; La loi portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimiles au Burkina Faso.
Les deux projets de loi qui ont fait l’objet de retrait par le gouvernement sont : le projet de loi portant organisation et règlementation des activités statistiques et du projet de loi portant modification de la loi n°022-201/AN du 27 mai 2014 portant répression de la torture et des pratiques assimilées. Ces deux projets de loi obéissent aux dispositions de l’article 104 du règlement.
Selon le président du groupe parlementaire Halidou Sanfo, quand le gouvernement soumet une loi à l’assemblée nationale et constate qu’elle englobe des défaillances, il a le plein droit de la retirer. « C’est une initiative gouvernementale, il s’agissait en réalité d’enlever les lois liées à la torture. Après les modifications nous avions remarqué qu’elles n’avaient plus de contenu et ne rimaient pas avec l’arsenal juridique ».
Sur le nomadisme politique et la limitation des partis politiques au Burkina, il a souligné que c’est l’insuffisance des textes qui occasionnent ces différentes pratiques. « Il nous appartient de travailler afin que les textes qui régissent les partis politiques soient revus et bien élaborés ».
Interroger aussi sur la sortie médiatique du Mouvement des Transporteurs Contre l’Installation de la Vie Chère au Burkina Faso (MTCIVC-BF), le président du groupe parlementaire RDJ a indiqué, qu’en tant que porte-voix du peuple, leur groupe parlementaire a le devoir de porter la voix du peuple au gouvernement pour qu’en retour ses populations aient une condition de vie favorable et invite le gouvernement de privilégier le dialogue en pareil situation.