L’Union Nationale des Etudiants du Faso (UNEF) a animé une conférence de presse ce vendredi 29 janvier 2021 à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre avec les hommes de médias, les étudiants de l’université Joseph Ki-Zerbo ont réclamé de meilleures conditions d’étude et de vie.
De nombreux problèmes sociaux gangrènent l’enseignement supérieur du Burkina Faso. Comme les années précédentes, l’année académique 2020-2021 rencontre des difficultés de tout genre. C’est pourquoi, l’Union Nationale des Etudiants du Faso (UNEF) s’engage dans la lutte pour assurer de meilleures conditions d’étude et de vie.
Le non-respect du calendrier académique, le problème de paiement des frais d’inscription en ligne, le problème d’orientation via la plateforme campusfaso, la faible début internet et le manque de communication entre l’administration et les étudiants sont autant de problèmes que les étudiants de l’Université Joseph Ki-Zerbo traversent.
A cela s’ajoutent les problèmes d’infrastructure, la répartition des plats servis dans les restaurants universitaires, la non fonctionnalité du comité d’hygiène, l’accès difficile aux cartes CENOU et aux tickets de restauration.
Des situations qui poussent certains étudiants au suicide selon le président du comité exécutif de l’UNEF Marcel Kaboré .
L’UNEF rend hommage aux autorités burkinabè pour la finalisation de l’Université Thomas Sankara ainsi que la clôture de la construction de l’Université Norbert Zongo et la cité universitaire de Kossodo. Elle remercie en outre, les autorités pour l’innovation sur les inscriptions en ligne à l’Université ainsi que le dépôt du FONER.
Cependant, l’UNEF invite les responsables en charge de l’enseignement supérieur de veiller sur la qualité desdites réalisations et services afin que les étudiants puissent en bénéficier pleinement.
En ce qui concerne le projet « un étudiant, un ordinateur », Marcel Kaboré a souligné qu’il y a des étudiants qui ont postulé depuis deux (02) mois, mais qui n’ont pas encore reçu leurs appareils.
« Ce projet est déjà un fiasco, même ceux qui ont reçu leurs ordinateurs, en un (01) mois d’usage, il est déjà décomposé », a-t-il expliqué.
L’UNEF demande à son ministre de tutelle Alkassoum Maïga, une oreille attentive aux problèmes qui paralysent l’UFR/SDS. Elle exige entre autres au ministre :
-l’équipement en matériel des laboratoires ;
-la construction de salles avec des ressources informatiques adéquates ;
-l’électrification totale des Universités publiques ;
-l’augmentation du début internet au sien des Universités et cité universitaires ;
-l’insertion du module Informatique dans toutes les filières dès la première année.
L’UNEF invite l’ensemble des étudiants et syndicats à rester mobiliser avec un comportement exemplaire dans la lutte pour réussir ensemble le pari, de faire du monde universitaire un vrai domaine d’étude.