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Journée nationale de la liberté de presse : “Le gouvernement a largement pris la place du Conseil supérieur de la Communication” (Guézouma Sanogo) 

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Ce 20 octobre 2023 marquant la commémoration de la 25e Journée nationale de la liberté de la presse, le comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo, a dénoncé toute forme de répression contre les libertés. Le Comité de pilotage du CNPZ ainsi que plus de 200 journalistes et acteurs des médias venus des différents pays d’Afrique ont soulevé et décrié les cas et tentatives d’atteinte à la liberté de presse mais surtout de musellement. Pour le Comité de pilotage du CNPZ, « le Gouvernement militaire de transition justifie leurs actions d’embrigadement des médias et des libertés par la lutte contre le terrorisme ».

Le Comité de pilotage du CNPZ accuse le gouvernement d’usurpation de la place du Conseil supérieur de la Communication. Il a dénoncé la tentative de tripatouillage des textes pour des raisons qui seraient inavouées. C’est ainsi que ledit comité de pilotage a rappelé au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) que “la lutte contre le terrorisme doit se faire dans le respect des droits de l’Homme”.

Guézouma Sanogo du CNPZ n’y est pas allé du dos de la cuillère: « Le Gouvernement militaire de transition sous le couvert de la lutte contre le terrorisme a orchestré l’embrigadement des médias et des libertés ». Il a souligné que «des médias sont suspendus et des journalistes expulsés, d’autres menacés pour servir d’exemple aux récalcitrants ».

Dans la foulée l’un des responsables du Comite de pilotage du CNPZ de s’insurger contre le fait que : «le gouvernement ait largement pris la place du Conseil supérieur de la Communication et les projets de lois en cours sont orchestrés dans ce sens ».

«Des abus des pouvoirs militaires », sont dénoncés par le CNPZ

Selon lui, «les médias et les journalistes font clairement face à des abus des pouvoirs militaires du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui se sont installés au Burkina depuis janvier 2022. Pour justifier ces abus ils s’appuient sur le contexte d’insécurité”.

Dans le même sillage, le CNPZ tient à faire savoir: «loin de se mettre en marge des sacrifices consentis par les Forces combattantes militaires et civiles, nous réaffirmons notre opposition à toute forme de répression contre les libertés ».

Le message est clair, de son avis que « la lutte contre le terrorisme doit se faire dans le respect des droits de l’Homme. »

 

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